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Writer's pictureRav Uriel Aviges

Vayishlah 5779



 

Les documents

 

Ceci est la lignée d'Ésaü, le même qu'Édom. 2 Ésaü choisit ses femmes parmi les filles de Canaan: Ada, fille d'Élôn le Héthéen et Oholibama, fille de Ana, fille de Cibôn le Hévéen; 3 puis Basemath, fille d'Ismaël, sœur de Nebaïoth. 4 Ada enfanta à Ésaü Élifaz; Basemath enfanta Reouel; 5 et Oholibama enfanta Yeouch, Yâlam et Korah. Tels sont les fils d'Ésaü, qui lui naquirent au pays de Canaan. 6 Ésaü prit ses femmes, ses fils, ses filles et tous les gens de sa maison; ses troupeaux, toutes ses bêtes et tout le bien qu'il avait acquis au pays de Canaan et il émigra vers une autre terre, à cause de son frère Jacob. 7 Car leurs possessions étaient trop nombreuses pour qu'ils pussent habiter en commun; et le lieu de leur séjour ne pouvait les contenir, à cause de leurs troupeaux. 8 Ésaü se fixa donc sur la montagne de Séir. Ésaü, c'est Édom.

Rashi

Ahalivama C’est la même personne que Yehoudith. ‘Essaw l’avait appelée Yehoudith pour faire croire qu’elle avait abjuré l’idolâtrie et pour induire ainsi son père en erreur.

Fille de ‘Ana, fille de Tsiv‘on le ‘Hiwi Dès lors qu’elle est fille de ‘Ana, elle ne peut être fille de Tsiv‘on ! ‘Ana était le fils de Tsiv‘on, ainsi qu’il est écrit : « et ceux-ci sont les fils de Tsiv‘on : Weaya et ‘Ana » (verset 24). Tsiv‘on avait eu des rapports avec sa belle-fille, la femme de ‘Ana, de sorte que Ahalivama est née « des deux ». Le texte nous apprend ici qu’ils étaient tous issus de relations incestueuses (Midrach tan‘houma Wayéchèv 1).

Et Ahalivama engendra... Son troisième fils Qora‘h était un bâtard (Beréchith raba 82, 12). Il était le fils de Elifaz, qui avait pris la femme de son père, à savoir Ahalivama la femme de ‘Essaw. Il est en effet compté, à la fin du chapitre (verset 16) parmi les « chefs » de Elifaz.

Timna devint concubine d'Élifaz, fils d'Ésaü; elle lui enfanta Amalec. Tels sont les enfants de Ada, épouse d'Ésaü.

Rashi

Et Timna’ était concubine Ces mots, écrits à l’éloge de la grandeur d’Avraham, ont pour objet de montrer le nombre de ceux qui auraient voulu s’allier à sa famille. Timna’ était de souche royale, ainsi qu’il est écrit : « la sœur de Lotan Timna’ » (verset 22), et Lotan faisait partie des « chefs » demeurant à Sé’ir. Il descendait des ‘Hori, qui y habitaient autrefois. Elle a dit [à Elifaz] : « Si je ne mérite pas de devenir ton épouse, laisse-moi au moins devenir ta concubine ! » Le livre des Chroniques (I Divrei haYamim 1, 36) la compte au nombre des enfants de Elifaz. Cela nous apprend que Elifaz a eu des rapports avec la femme de Sé’ir et qu’ils ont donné naissance à Timna’. Devenue grande, elle a été sa concubine. C’est pourquoi il est écrit : « la sœur de Lotan était Timna’ » : On ne la compte pas parmi les enfants de Sé’ir, puisqu’elle était sa sœur par sa mère et non par son père (Midrach tan‘houma Wayéchèv 1).


Sanhedrin 99

ת"ר (במדבר טו, ל) והנפש אשר תעשה ביד רמה זה מנשה בן חזקיה שהיה יושב ודורש בהגדות של דופי

§ The Sages taught in a baraita that with regard to the verse: “But the person who acts high-handedly, whether he is born in the land, or a stranger, that person blasphemes the Lord” (Numbers 15:30), this is a reference to Manasseh ben Hezekiah, king of Israel, who would sit and teach flawed interpretations of Torah narratives.

אמר וכי לא היה לו למשה לכתוב אלא (בראשית לו, כב) ואחות לוטן תמנע ותמנע היתה פלגש לאליפז (בראשית ל, יד) וילך ראובן בימי קציר חטים וימצא דודאים בשדה יצאה ב"ק ואמרה לו (תהלים נ, כ) תשב באחיך תדבר בבן אמך תתן דופי אלה עשית והחרשתי דמית היות אהיה כמוך אוכיחך ואערכה לעיניך

Manasseh said: But did Moses need to write only insignificant matters that teach nothing, for example: “And Lotan’s sister was Timna” (Genesis 36:22), or: “And Timna was concubine to Eliphaz, son of Esau” (Genesis 36:12), or: “And Reuben went in the days of the wheat harvest and found duda’im in the field” (Genesis 30:14)? A Divine Voice emerged and said to him: “You sit and speak against your brother; you slander your own mother’s son. These things you have done, and should I have kept silence, you would imagine that I was like you, but I will reprove you, and set the matter before your eyes” (Psalms 50:20–21). The verses in the Torah are not empty matters, with regard to which you can decide their import.

ועליו מפורש בקבלה (ישעיהו ה, יח) הוי מושכי העון בחבלי השוא וכעבות העגלה חטאה מאי כעבות העגלה א"ר אסי יצר הרע בתחלה דומה לחוט של כוביא ולבסוף דומה לעבות העגלה

And about Manasseh ben Hezekiah it is stated explicitly in the texts of tradition, the Prophets: “Woe unto them who draw iniquity with cords of vanity, and sin as with a cart rope” (Isaiah 5:18). What is the meaning of the phrase “as with a cart rope”? Rabbi Asi says: This is a reference to the evil inclination. Initially, it seems like a flimsy spinning [kuveya] thread and ultimately it seems like a sturdy cart rope.

דאתן עלה מיהת אחות לוטן תמנע מאי היא תמנע בת מלכים הואי דכתיב (בראשית לו, כט) אלוף לוטן אלוף תמנע וכל אלוף מלכותא בלא תאגא היא

Manasseh began by mocking a few verses and ultimately violated the entire Torah. The Gemara asks: With regard to that verse that we came to discuss, in any event, what is the significance of the phrase in the verse “And Lotan’s sister was Timna”? The Gemara explains: Timna was the daughter of kings, as it is written: “The chief of Lotan” (Genesis 36:29), and: “The chief of Timna” (Genesis 36:40), and each chief is a member of a monarchy, albeit without a crown. That is why they are called chief and not king.

בעיא לאיגיורי באתה אצל אברהם יצחק ויעקב ולא קבלוה הלכה והיתה פילגש לאליפז בן עשו אמרה מוטב תהא שפחה לאומה זו ולא תהא גבירה לאומה אחרת נפק מינה עמלק דצערינהו לישראל מאי טעמא דלא איבעי להו לרחקה

Timna sought to convert. She came before Abraham, Isaac, and Jacob, and they did not accept her. She went and became a concubine of Eliphaz, son of Esau, and said, referring to herself: It is preferable that she will be a maidservant for this nation, and she will not be a noblewoman for another nation. Ultimately, Amalek, son of Eliphaz, emerged from her, and that tribe afflicted the Jewish people. What is the reason that the Jewish people were punished by suffering at the hand of Amalek? It is due to the fact that they should not have rejected her when she sought to convert. Therefore, the verse is significant.

וילך ראובן בימי קציר חטים אמר רבא בר' יצחק אמר רב מכאן לצדיקים שאין פושטין ידיהן בגזל וימצא דודאים בשדה מאי דודאים אמר רב יברוחי לוי אמר סיגלי ר' יונתן אמר (סיבסוך) [סביסקי]:

“And Reuben went in the days of the wheat harvest” (Genesis 30:14). Rava, son of Rabbi Yitzḥak, says that Rav says: From here it can be seen that the righteous do not extend their hands to engage in robbery even of small items, as rather than taking wheat, Reuben took only the ownerless duda’im. The verse continues: “And he found duda’im in the field.” The Gemara asks: What are duda’im? Rav says: They are a plant called yavruḥei. Levi says: They are violets. Rabbi Yonatan says: They are seviskei.

 

Voici les enfants de Cibôn: Veayya et Ana, le même Ana qui trouva les yémîm dans le désert, lorsqu'il menait paître les ânes de Cibôn son père. 25 Voici les enfants de Ana: Dichôn et Oholibama, fille de Ana.

C’est le même ‘Ana Dont il est question plus haut (verset 20), où il est présenté comme le frère de Tsiv‘on, tandis qu’il est donné ici comme son fils. Il était né, en fait, de l’union de Tsiv‘on et de sa propre mère (Pessa‘him 54a).

Yémim Ce sont des mulets (ibid.). Il avait croisé âne et jument, produisant ainsi un mulet. Bâtard lui-même, il a fait venir au monde des créatures abâtardies. Et pourquoi les appelle-t-on yémim ? Parce qu’ils inspirent la crainte (eima) aux créatures. Comme l’a enseigné rabi ‘Hanina (‘Houlin 7b) : « Je n’ai jamais été consulté par quelqu’un ayant reçu un coup porté par une mule blanche et qui en ait réchappé ». Et nous en voyons pourtant qui restent en vie ! Il ne faut donc pas lire we‘haya (« et qui en ait réchappé »), mais we‘hayetha (« et il en a guéri »), car une telle blessure ne guérit jamais (‘Houlin 7b). Et si la Tora a estimé devoir retracer ainsi la généalogie des ‘Hori, c’est pour aboutir à Timna’ et faire l’éloge de la grandeur d’Avraham, ainsi que je l’ai expliqué plus haut (verset 12).

Or, Ruben étant allé aux champs à l'époque de la récolte du froment, y trouva des mandragores et les apporta à Léa sa mère. Rachel dit à Léa; "Donne-moi, je te prie, des mandragores de ton fils." 15 Elle lui répondit: "N'est ce pas assez que tu te sois emparée de mon époux, sans prendre encore les mandragores de mon fils?" Rachel reprit: "Eh bien! Il reposera cette nuit avec toi en échange des mandragores de ton fils." 16 Jacob revenant des champs, le soir, Léa sortit à sa rencontre et dit: "C'est à mes côtés que tu viendras, car je t'ai retenu pour les mandragores de mon fils." Et il reposa près d'elle cette nuit là.

Les fils de Jacob usèrent de ruse en répondant à Sichem et à Hamor son père, parce qu'on avait souillé Dina, leur sœur. 14 Ils leur dirent: "Nous ne saurions agir ainsi, donner notre sœur à un homme incirconcis: ce serait un déshonneur pour nous. 15 Toutefois, à ce prix nous serons d'accord avec vous: si vous devenez comme nous, en circoncisant tout mâle d'entre vous. 16 Alors nous vous donnerons nos filles et nous accepterons les vôtres pour nous; nous habiterons avec vous et nous formerons un seul peuple. 17 Que si vous ne nous écoutez pas pour la circoncision, nous prenons notre fille et nous nous retirons."

et les fils de Siméon: Yemouël, Yamin, Ohad, Yakhin, Çohar; puis Chaoul, fils de la Cananéenne.

Rashi

Fils de la Kena‘anith Il s’agit du fils de Dina, laquelle avait eu des relation avec un Kena‘ani. Lorsque ses frères eurent tué Chekhem, Dina n’avait consenti à partir que sous la promesse faite par Chim‘on de l’épouser

"Exerce sur les Madianites la vengeance due aux enfants d'Israël; après quoi tu seras réuni à tes pères."

Rashi

De chez les Midyanis Et non auprès des Moavis, car les Moavis sont entrés dans l’affaire par crainte : ils avaient peur d’être pillés. À leur sujet, il est écrit uniquement : « et ne les provoque pas à la guerre » (Devarim 2, 9). Les Midyanis, en revanche, sont intervenus dans une querelle qui ne les concernait pas. Autre explication : À cause des deux bonnes « mulles» que je ferai sortir de ces peuples : Ruth la Moaviya et Na‘ama la ‘Ammonith (I Melakhim 14, 21 et Baba Qama 38b).

 

Bereshit rabah 41

ויאמר אברם אל לוט אל נא תהי מריבה ביני ובינך וגו' (בראשית יג, ח), רבי עזריה בשם רבי יהודה בן רבי סימון אמר כשם שהיה ריב בין רועי אברם ובין רועי לוט כך היה ריב בין אברם ללוט, הדא הוא דכתיב ויאמר אברם אל לוט אל נא תהי מריבה ביני ובינך וגו', וכי אחים היו, אלא שהיה קלסתר פניו דומה לו. (בראשית יג, ט): הלא כל הארץ לפניך הפרד נא מעלי, אמר רבי חלבו הבדל נא אין כתיב כאן, אלא הפרד, מה הפרדה הזו אינה קולטת זרע, כך אי אפשר לאותו האיש להתערב בזרעו של אברהם. (בראשית יג, ט): אם השמאל ואימנה ואם הימין ואשמאילה, אמר ליה אם את לשמאלה אנא לדרומה, ואם אנא לדרומה את לשמאלה. אמר רבי יוחנן לשני בני אדם שהיו להם שתי כורים, אחד של חטים ואחד של שעורים, אמר ליה אם חטיא דידי שערי דידך, ואם שערי דידך חטיא דידי, מן כל אתר חטיא דידי. כך אם השמאל ואימנה ואם הימין ואשמאילה, אמר רבי חנינא בר יצחק ואשמאלה אין כתיב כאן, אלא ואשמאילה, מן כל אתר אנא משמאיל לההוא גברא

At the conclusion of Shabbat, the Holy One, Blessed be He, granted Adam, the first man, creative knowledge similar to divine knowledge, and he brought two rocks and rubbed them against each other, and the first fire emerged from them. Adam also brought two animals, a female horse and a male donkey, and mated them with each other, and the resultant offspring that emerged from them was a mule. Rabban Shimon ben Gamliel disagrees and says that the first mule was in the days of Anah, as it is stated: “And these are the children of Zibeon: Aiah and Anah; this is Anah who found the mules in the wilderness, as he fed the donkeys of Zibeon his father” (Genesis 36:24).

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