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  • Writer's pictureRav Uriel Aviges

Vayikra 5776



 

Les documents

 

וַיִּקְרָא, אֶל-מֹשֶׁה; וַיְדַבֵּר יְהוָה אֵלָיו, מֵאֹהֶל מוֹעֵד לֵאמֹר

L'Éternel appela Moïse, et lui parla, de la Tente d'assignation, en ces termes : 2 "Parle aux enfants d'Israël et dis-leur : Si quelqu'un d'entre vous veut présenter au Seigneur une offrande de bétail, c'est dans le gros ou le menu bétail que vous pourrez choisir votre offrande. 3 Si cette offrande est un holocauste pris dans le gros bétail, il l'offrira mâle, sans défaut. Il le présentera au seuil de la Tente d'assignation, pour être agréable au Seigneur.

Rashi

Il appela Mochè Toutes les fois que Hachem s’est adressé à Mochè en lui « parlant », en lui « disant » et en lui « ordonnant », il a commencé par « appeler », expression d’affection (Yoma 4b, Wayiqra raba), identique à celle employée par les anges de service, comme il est écrit : « Il “appela” l’un l’autre… » (Yecha’yah 6, 3). Tandis que c’est de manière fortuite et impure qu’Il se révèle aux prophètes des nations du monde, comme il est écrit : « Éloqim “survint” vers Bil‘am, il lui dit… » (Bamidbar 23, 4).

Il appela Mochè La voix se propageait et atteignait ses oreilles, et nul en Israël ne l’entendait. J’aurais pu penser qu’il y eût eu un appel également pour signaler les interruptions dans le discours. Aussi est-il écrit : « lui parla », ce qui veut dire qu’il y a eu un « appel » lors de la prise de parole, et non pour les interruptions. Et à quoi les interruptions ont-elles servi ? À donner à Mochè le temps de réfléchir entre chaque paragraphe et le suivant et entre un sujet et l’autre. À plus forte raison un simple être humain en a-t-il besoin lorsqu’il étudie auprès d’un de ses semblables.

Lui parla À l’exclusion de Aharon. Rabi Yehouda a enseigné : La Tora contient treize « paroles » (diberoth) transmises à Mochè et à Aharon, au regard desquelles figurent treize cas où Aharon est exclu. Cela t’apprend qu’elles n’ont pas été dites à Aharon, mais à Mochè pour qu’il les dise à Aharon. Et voici ces treize exclusions : « pour parler avec Lui » (Bamidbar 7, 89), « lui parlant » (ibid.), « il lui parlait » (ibid.), « je te rencontrerai » (Chemoth 25, 22). Elles sont toutes énumérées dans Torath kohanim. J’aurais pu penser qu’ils eussent tous entendu la voix de l’appel. Aussi le mot « voix », dans ces versets, est-il suivi de « à lui » ou de « vers lui ». C’est Mochè qui a entendu, et nul autre en Israël.

Depuis la tente d’assignation Cela nous apprend que la voix s’arrêtait et qu’elle ne se manifestait pas hors de la tente. J’aurais pu penser qu’il en fût ainsi parce qu’elle était trop basse. Aussi est-il écrit : « “la” voix » (Bamidbar 7, 89). De quelle voix s’agit-il ? De celle dont il est question dans le livre des Tehilim : « “La voix” de Hachem éclate dans la force, “la voix” de Hachem éclate avec majesté, “la voix” de Hachem brise les cèdres » (Tehilim 29, 4). Dans ce cas, pourquoi est-il précisé : « depuis la tente d’assignation » ? Pour nous apprendre que la voix s’arrêtait. Il en est de même dans : « Et le bruit des ailes des chérubins s’entend jusqu’à la cour extérieure » (Ye‘hezqèl 10, 5). J’aurais pu penser qu’il en fût ainsi parce qu’elle était trop basse. Aussi est-il écrit : « Comme la voix de Qél Chaqqaï quand Il parle » (ibid.). Dans ce cas, pourquoi est-il précisé : « jusqu’à la cour extérieure » ? Parce que, dès qu’elle y parvenait, elle s’arrêtait.

Depuis la tente d’assignation en disant J’aurais pu penser : « depuis tout le Tabernacle ». Aussi est-il écrit : « de sur le kaporeth (« propitiatoire ») » (Bamidbar 7, 89). J’aurais pu penser : « de sur tout le kaporeth ». Aussi est-il écrit : « entre les deux chérubins » (ibid.).

En disant Va leur dire des paroles sévères : « C’est à cause de vous qu’Il me parle ! » Il se trouve que jamais, pendant les trente-huit années qu’Israël a passées dans le désert après avoir été rejeté à cause de la faute des explorateurs, la parole de Hachem ne s’est pas adressée exclusivement à Mochè, comme il est écrit : « Ce fut, quand ont pris fin tous les hommes de la guerre, pour mourir… » (Devarim 2, 16), suivi de : « Hachem me parla en disant » (verset 17), comme pour marquer que « ce n’est qu’à ce moment-là qu’Il m’a adressé la parole ». Autre explication : Va leur dire mes paroles et rends-moi compte de leur acceptation, comme il est écrit : « Mochè rapporta les paroles du peuple vers Hachem » (Chemoth 19, 8).

Or, Moïse faisait paître les brebis de Jéthro son beau-père, prêtre de Madian. Il avait conduit le bétail au fond du désert et était parvenu à la montagne divine, au mont Horeb. 2 Un ange du Seigneur lui apparut dans un jet de flamme au milieu d'un buisson. Il remarqua que le buisson était en feu et cependant ne se consumait point. 3 Moïse se dit : "Je veux m'approcher, je veux examiner ce grand phénomène : pourquoi le buisson ne se consume pas." 4 L'Éternel vit qu'il s'approchait pour regarder ; alors Dieu l'appela du sein du buisson, disant : "Moïse ! Moïse !" Et il répondit : "Me voici." 5 Il reprit : "N'approche point d’ici ! Ote ta chaussure, car l'endroit que tu foules est un sol sacré !"

Avot 1-1

MISHNAH 1. MOSES RECEIVED THE TORAH FROM SINAI AND TRANSMITTED IT TO JOSHUA,3 JOSHUA TO THE ELDERS,4 AND THE ELDERS TO THE PROPHETS, AND THE PROPHETS TO THE MEN OF THE GREAT SYNAGOGUE

Maharal

Cependant la fait que la Mishna dise moshe a reçu la torah du Sinaï et ne dise pas que moise a reçu la torah de D. … C’est pour mettre en opposition la relation qui existait entre moshe et Josué et les autres transmetteurs de la torah et la relation entre D et moshe. Car en fait chacun des maitres avait des élèves qui lui correspondait, car on ne peut pas mériter de recevoir la torah de tout homme, ainsi le message de chaque maitre était adresse à un élève en particulier. Mais le message de D n’était pas adresse a moshe, car D déverse la sagesse a tout. Le message de D était universellement transmis au Sinaï. Mais il s’est trouvé que moshe a été celui qui l’a reçu le mieux.

taanith 21

Ilfa and R. Johanan studied together the Torah and they found themselves in great want and they said one to another, Let us go and engage in commerce so that of us may be fulfilled the verse, Howbeit there shall be no need among you.2 They went and sat down under a ruinous wall and while they were having their meal two ministering angels came and R. Johanan overheard one saying to the other, Let us throw this wall upon these [people] and kill them, because they forsake life eternal and occupy themselves with life temporal. The other [angel] replied: Leave them alone because one of them has still much to achieve.3 R. Johanan heard this but Ilfa did not. Whereupon R. Johanan said to Ilfa, Master, have you heard anything? He replied: No. Thereupon R. Johanan said to himself: Seeing that I heard this and Ilfa has not, it is evident that I am the one who still has much to achieve. R. Johanan then said to Ilfa: I will go back, that of me may be fulfilled, For the poor shall never cease out of the land.4 Thereupon R. Johanan went back but Ilfa did not. When [at last] Ilfa returned, R. Johanan was already presiding over the school, and the scholars said to him: Had you remained here and studied the Torah you might have been presiding.5 Ilfa then suspended himself from the mast of a ship and exclaimed, If there is any one who will ask me a question from the Baraithas of R. Hiyya and R. Hoshaiah and I fail to elucidate it from the Mishnah then I will throw myself down and be drowned [in the sea]

Baba batra 12b

R. Johanan said: Since the Temple was destroyed, prophecy has been taken from prophets and given to fools and children. How given to fools? — The case of Mar son of R. Ashi will illustrate. He was one day standing in the manor of Mahuza4  when he heard a certain lunatic exclaim: The man who is to be elected head of the Academy in Matha Mehasia5  signs his name Tabiumi. He said to himself: Who among the Rabbis signs his name Tabiumi? I do. This seems to show that my lucky time has come. So he quickly went to Matha Mehasia. When he arrived, he found that the Rabbis had voted to appoint R. Aha of Difti as their head. When they heard of his arrival, they sent a couple of Rabbis to him to consult him.6  He detained them with him, and they sent another couple of Rabbis. He detained these also, [and so it went on] until the number reached ten. When ten were assembled, he began to discourse and expound the Oral Law and the Scriptures, [having waited so long] because a public discourse7  [on them] should not be commenced if the audience is less than ten. R. Aha8  applied to himself the saying: If a man is in disfavour [with Heaven] he does not readily come into favour, and if a man is in favour he does not readily fall into disfavour.

How has prophecy been given to children? A case in point is that of the daughter of R. Hisda. She was sitting on her father's lap, and in front of him were sitting Raba and Rami b. Hama. He said to her: Which of them would you like? She replied: Both. Whereupon Raba said: And let me be the second.

berahot 64

R. Abin the Levite said: Whoever tries to force his [good] fortune will be dogged by [ill] fortune,4  and whoever forgoes his [good] fortune will postpone his [ill] fortune.5  This we can illustrate from the case of Rabbah and R. Joseph. For R. Joseph was 'Sinai'6  and Rabbah was 'an uprooter of mountains'.7  The time came when they were required [to be head of the Academy].8  They [the collegiates] sent there [to Palestine] to ask, As between 'Sinai' and an 'uprooter of mountains', which should have the preference? They sent answer: Sinai, because all require the owner of wheat.9  Nevertheless, R. Joseph would not accept the post, because the astrologers had told him that he would be head for only two years. Rabbah thereupon remained head for twenty-two years, and R. Joseph after him for two years and a half

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