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  • Writer's pictureRav Uriel Aviges

Vayehi 5777



 

Les documents

 

Ils sortirent de l'Égypte et arrivèrent dans le pays de Canaan, chez Jacob leur père. 26 Ils lui apprirent que Joseph vivait encore et qu'il commandait à tout le pays d'Égypte. Mais son cœur restait froid, parce qu'il ne les croyait pas. 27 Alors ils lui répétèrent toutes les paroles que Joseph leur avait adressées et il vit les voitures que Joseph avait envoyées pour l'emmener et la vie revint au cœur de Jacob leur père. 28 Et Israël s'écria: "II suffit: mon fils Joseph vit encore! Ah! J'irai et je le verrai avant de mourir!"

Rashi

Toutes les paroles que Yossef leur avait parlées Yossef leur avait donné un signe : Lorsqu’il avait été séparé de son père, il était occupé à étudier le passage de la Tora relatif à la génisse (‘egla) dont on brise la nuque (Devarim 21, 6) [en expiation d’un meurtre dont l’auteur n’a pu être identifié]. Aussi le texte spécifie-t-il : « il vit les voitures (‘agaloth) que “Yossef” avait envoyées », et non : « que “Pharaon” avait envoyées » (Beréchith raba 94, 3).

L’esprit de Ya’aqov revint à la vie La chekhina, qui s’était retirée de lui (à cause de son état d’abattement), est revenue l’habiter (voir Targoum Onqelos).

Devarim 21 3

"Si l'on trouve, dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne en possession, un cadavre gisant en plein champ, et que l'auteur du meurtre soit resté inconnu, 2 tes anciens et tes juges s'y transporteront, et mesureront la distance jusqu'aux villes situées autour du cadavre. 3 La ville la plus rapprochée du cadavre étant déterminée, les anciens de cette ville prendront une jeune vache qu'on n'aura pas encore employée au travail, qui n'aura porté aucun joug. 4 Ces anciens feront descendre la génisse dans un bas-fond sauvage, où on ne laboure ni ne sème, et là, dans ce bas-fond, ils briseront la nuque à la génisse. 5 Puis s'avanceront les pontifes, descendants de Lévi; car ce sont eux que l'Éternel, ton Dieu, a désignés pour le servir, pour prononcer les bénédictions en son nom, et c'est par eux qu'est jugé tout débat, tout dommage. 6 Et tous les anciens de la ville en question, comme voisins du cadavre, se laveront les mains sur la génisse dont on a brisé la nuque dans le bas-fond. 7 Et ils diront tour à tour: "Nos mains n'ont point répandu ce sang-là, et nos yeux ne l'ont point vu répandre. Pardonne à ton peuple Israël, que tu as racheté, Seigneur! Et n'impute pas le sang innocent à ton peuple Israël!" Et ce sang leur sera pardonné. 9 Toi, cependant, tu dois faire disparaître du milieu de toi le sang innocent, si tu veux faire ce qui est juste aux yeux de l'Éternel.

Rashi

Nos mains n’ont pas versé Te serait-il venu à l’esprit que les Anciens du tribunal fussent des meurtriers ? [Cela veut dire, en fait :] « Nous ne l’avons pas vu et nous l’avons laissé repartir sans provisions et sans escorte » (Sota 38b). Quant aux kohanim, ils déclarent : « Pardonne à ton peuple Israël… » (verset 8).

Genese 37 12

Un jour ses frères étaient allés conduire les troupeaux de leur père à Sichem. 13 Israël dit à Joseph: "Tes frères font paître les troupeaux à Sichem. Viens donc, je veux t'envoyer auprès d'eux." II lui répondit: "Je suis prêt." 14 Il reprit: "Va voir, je te prie, comment se portent tes frères, comment se porte le bétail et rapporte m'en des nouvelles." II l'envoya ainsi de la vallée d'Hébron et Joseph se rendit à Sichem.

Rashi

Faire paître le (eth) menu bétail Chacune des lettres du mot eth (préposition qui introduit le complément direct) est surmontée d’un point, comme pour marquer qu’ils n’y allaient que pour se « repaître » eux-mêmes (Beréchith raba 84, 13).

Me voici Expression d’humilité et de zèle (Midrach tan‘houma Wayèra 22. Voir Rachi supra 22, 1). Il était impatient d’obéir à l’ordre de son père, bien qu’il sût que ses frères le haïssaient, [et donc qu’il courait un danger en allant les rejoindre] (Beréchith raba 84, 13).

Genese 46 28

Jacob avait envoyé Juda en avant, vers Joseph, pour qu'il lui préparât l'entrée de Gessen. Lorsqu'ils y furent arrivés, 29 Joseph fit atteler son char et alla au-devant d'Israël, son père, à Gessen. A sa vue, il se précipita à son cou et pleura longtemps dans ses bras. 30 Et Israël dit à Joseph: "Je puis mourir à présent, puisque j'ai vu ta face, puisque tu vis encore!"

Rashi

Yossef attela son char C’est lui-même qui a attelé les chevaux à son char, dans son zèle à vouloir honorer son père (Mekhilta Bechala‘h 1, Beréchith raba 55, 8).

Il lui apparut Yossef apparut devant son père.

Il pleura encore (‘od) à son cou C’est-à-dire abondamment, comme dans : « car Il ne place pas sur l’homme encore (‘od) » (Iyov 34, 23), c’est-à-dire beaucoup, et Il ne porte pas sur lui des accusations en plus de ses fautes. De même ici : Yossef a pleuré beaucoup et d’abondance, plus que d’habitude. Quant à Ya‘aqov, il n’est pas tombé au cou de Yossef et ne l’a pas embrassé.

Genese 48 8

 Israël remarqua les enfants de Joseph et il dit: "Qui sont ceux-là?" 9 Joseph répondit à son père: "Ce sont mes fils, que Dieu m'a donnés dans ce pays." Jacob reprit: "Approche-les de moi, je te prie, que je les bénisse." 10 Or, les yeux d'Israël, appesantis par la vieillesse, ne pouvaient plus bien voir. Il fit approcher de lui ces jeunes gens, leur donna des baisers, les pressa dans ses bras; 11 et Israël dit à Joseph: "Je ne comptais pas revoir ton visage et voici que Dieu m'a fait voir jusqu'à ta postérité". 12 Joseph les retira d'entre ses genoux et se prosterna devant lui jusqu'à terre

Rashi

Israël vit les fils de Yossef Il voulait les bénir, mais la chekhina s’est retirée de lui, parce que d’Efrayim allaient un jour sortir Yerov’am (Jéroboam) et A‘hav (Achab), et de Menachè Yéhou (Jéhu) et ses fils (Midrach tan‘houma 6, Pessiqta rabathi 3).

Il dit : Qui sont ceux-là D’où sont sortis ceux-là, qui ne sont pas dignes de recevoir une bénédiction ?

Ici (bazè – littéralement : « par ceci ») Il lui a montré son acte de fiançailles et son acte de mariage. Yossef a imploré la miséricorde divine, et l’esprit saint est revenu reposer sur Ya‘aqov (Midrach tan‘houma 6).

Il dit : Prends-les vers moi, je te prie, et je les bénirai Voici à quoi fait allusion le texte : « Et moi, j’ai été un guide pour Efrayim, pour qu’il “les” prenne (qa‘ham) sur ses bras » (Hoché‘a 11, 3), c’est-à-dire : J’ai dirigé mon esprit en Ya‘aqov, à cause d’Efrayim, afin qu’il « les » prenne [Efrayim et Menachè] sur ses bras.

Genese 50 15

Or, les frères de Joseph, considérant que leur père était mort, se dirent: "Si Joseph nous prenait en haine! S'il allait nous rendre tout le mal que nous lui avons fait souffrir!" 16 Ils mandèrent à Joseph ce qui suit: "Ton père a commandé avant sa mort, en ces termes: 17 ‘Parlez ainsi à Joseph: Oh! Pardonne, de grâce, l'offense de tes frères et leur faute et le mal qu'ils t'ont fait!’ Maintenant donc, pardonne leur tort aux serviteurs du Dieu de ton père!" Joseph pleura lorsqu'on lui parla ainsi. 18 Puis, ses frères vinrent eux-mêmes tomber à ses pieds, en disant: "Nous sommes prêts à devenir tes esclaves. 19 Joseph leur répondit: Soyez sans crainte; car suis-je à la place de Dieu? 20 Vous, vous aviez médité contre moi le mal: Dieu l'a combiné pour le bien, afin qu'il arrivât ce qui arrive aujourd'hui, qu'un peuple nombreux fût sauvé. 21 Donc, soyez sans crainte: j'aurai soin de vous et de vos familles." Et il les rassura et il parla à leur cœur.

Rashi

Les frères de Yossef virent que leur père était mort Que signifie : « ils virent » ? Ils ont pris toute la mesure de sa mort en voyant l’attitude de Yossef (Midrach tan‘houma Chemoth 2). Ils avaient en effet l’habitude de prendre leurs repas à la table de Yossef, qui les y accueillait à bras ouverts par déférence pour son père. Mais après la mort de Ya‘aqov, il ne les a plus reçus ainsi.

Si Yossef nous prenait en haine Peut-être va-t-il nous haïr. La conjonction lou (ici : « si ») a plusieurs significations. Elle peut exprimer un souhait, comme dans : « Bien ! qu’il en soit (lou) selon ta parole ! » (supra 30, 34), « Si pourtant tu voulais bien (lou) m’écouter »…

Il mandèrent (wayetsawou – littéralement : « ils ordonnèrent ») à Yossef Comme dans : « Il leur donna des ordres pour les enfants d’Israël » (Chemoth 6, 13), c’est-à-dire qu’Il ordonna à Mochè et à Aharon d’aller en messagers auprès des enfants d’Israël. De même ici ont-ils ordonné à leur messager de se faire leur porte-parole auprès de Yossef pour lui dire ce qui suit. Et qui ont-ils mandé ? Les fils de Bilha (Midrach tan‘houma Chemoth 2), qui avaient l’habitude d’être avec lui, ainsi qu’il est écrit : « passant son enfance avec les fils de Bilha » (supra 37, 2).

Ton père a ordonné Ils ont altéré la vérité dans l’intérêt de la paix (Yevamoth 65b). Ya‘aqov n’avait jamais donné un tel ordre à Yossef, qu’il ne soupçonnait pas d’avoir conservé de la rancune envers ses frères.

Pardonne la faute des serviteurs du Eloqim de ton père Si ton père est mort, son Dieu est toujours là, et ils sont Ses serviteurs (Midrach tan‘houma Chemoth 2).

Il parla à leur cœur Des paroles qui trouvent le chemin du cœur. Avant votre venue ici, on tenait sur moi des propos moqueurs, disant que j’étais un serviteur. C’est grâce à vous qu’on a su que je suis né libre. Si je vous faisais mettre à mort, que diraient les gens ? Qu’il a vu un groupe de jeunes gens auquel il s’est vanté d’appartenir en disant : « Ce sont mes frères ! » Et finalement, il les fait tuer ! A-t-on jamais vu quelqu’un tuer ses propres frères ? (Midrach tan‘houma Chemoth 2). Autre explication : Dix lumières ne peuvent éteindre une seule lumière. Comment une seule pourrait-elle en éteindre dix ? (Meguila 16b).

Horayot 6

R. Papa's proof. however, is derived from here: Because it is written, Forgive, O Lord, thy people Israel, whom thou hast redeemed18  [which implies that] this offering is fit to atone even for those who departed from Egypt,19  for it is written, Whom thou hast redeemed.2

Genese 48

Il bénit Joseph, puis dit: "Que la Divinité dont mes pères, Abraham et Isaac, ont suivi les voies; que la Divinité qui a veillé sur moi depuis ma naissance jusqu'à ce jour; 16 que l'ange qui m'a délivré de tout mal, bénisse ces jeunes gens! Puisse-t-il perpétuer mon nom et le nom de mes pères Abraham et Isaac! Puisse-t-il multiplier à l'infini au milieu de la contrée."… Son père s'y refusa et dit: "Je le sais, mon fils, je le sais; lui aussi deviendra un peuple et lui aussi sera grand: mais son jeune frère sera plus grand que lui et sa postérité remplira les nations." 20 Il les bénit alors et il dit: "Israël te nommera dans ses bénédictions, en disant: Dieu te fasse devenir comme Éphraïm et Manassé!" II plaça ainsi Éphraïm avant Manassé

Rashi

Je sais, mon fils, je sais Qu’il est l’aîné.

Lui aussi deviendra un peuple, et lui aussi sera grand Car c’est de lui que sortira Guid’on (Gédéon), par l’intermédiaire de qui le Saint béni soit-Il opérera un miracle (Midrach tan‘houma 6).

Cependant, son frère le petit sera plus grand que lui Car c’est de lui que sortira Yehochou‘a, qui donnera sa terre à Israël et qui lui enseignera la Tora (ibid.).

Et sa descendance remplira les nations Le monde entier sera fasciné par son prestige et par son renom quand Yehochou‘a arrêtera le soleil à Guiv‘on, et la lune dans la vallée d’Ayalon (Yehochou‘a 10, 12, ‘Avoda Zara 25a).

En toi Israël bénira Quand on voudra bénir ses enfants, on les bénira en récitant la bénédiction qui leur a été octroyée, et l’on dira à son fils : « Eloqim te fasse devenir comme Efrayim et Menachè ! »

בראשית רבה (וילנא) פרשת ויחי פרשה צז

וידגו לרוב בקרב הארץ, מה הדגים הללו אין נתפסין אלא בגרונם, כך בניך אין נתפסין אלא בגרונם (שופטים יב) ויאמר לו אמור נא שבולת ויאמר סבולת,

Et il se multiplierons comme les poissons, de meme que les poissons ne se font prendre que quand  ils ouvrent la bouche, ainsi, les enfants de yossef ne sont prendre que lorsqu’ils commencent a parler, comme dit le verset « Galaad occupa les gués du Jourdain pour couper la retraite à Ephraïm; et lorsqu’un fuyard d’Ephraïm disait: "Laissez-moi passer", les gens de Galaad lui demandaient: "Es-tu d’Ephraïm?" Que s’il disait: Non, 6 on lui disait: "Prononce donc Chibboleth!" Il prononçait Sibboleth, ne pouvant l’articuler correctement; sur quoi on le saisissait et on le tuait près des gués du Jourdain. Il périt, en cette occurrence, quarante-deux mille hommes d’Ephraïm. »

Sanhedrin 102b

In the college of R. Ashi the lecture [one day] terminated at 'Three Kings.'1  'To-morrow, said he, 'we will commence with our colleagues.'2  [That night] Manasseh came and appeared to him in a dream. 'Thou hast called us thy colleagues and the colleagues of thy father; now, from what part [of the bread] is [the piece for reciting] the ha-mozi3  to be taken?' 'I do not know,' he answered. 'Thou hast not learned this,' he jibed, 'yet thou callest us thy colleagues!'4  'Teach it me,' he begged, 'and to-morrow I will teach it in thy name at the session.' He answered, 'From the part that is baked into a crust.'5  He then questioned him, 'Since thou art so wise, why didst thou worship idols?' He replied, 'Wert thou there, thou wouldst have caught up the skirt of thy garment and sped after me.' The next day he observed to the students: We will commence with our teachers [so referring to the Three Kings]. Ahab denotes that he was an ah [a brother]6  to Heaven, and an ab [a father] to idolatry. An ah to Heaven, as it is written, a brother [ah] is born for trouble,'7  and ab [father] to idolatry, as it is written, As a father loveth his children.

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