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  • Writer's pictureRav Uriel Aviges

Meguilla et Antisemitisme

Video en deux parties



 

Les documents

 

Daniel 7

Dans la première année de Balthasar, roi de Babylone, Daniel eut un songe, et des visions se présentèrent à son esprit sur sa couche. Immédiatement il mit par écrit le songe, racontant la substance des choses. 2 Daniel commença et dit: "Je regardais au cours de ma vision nocturne, et voilà que les quatre vents du ciel firent irruption sur la grande mer. 3 Et quatre bêtes énormes surgirent du fond de la mer, différentes l'une de l'autre. 4 La première était semblable à un lion et avait des ailes d'aigle; tandis que je regardais, les ailes lui furent arrachées, elle fut soulevée de terre, redressée sur ses pieds comme un homme, et elle reçut un cœur d'homme. 5 Puis, ce fut une autre bête, une deuxième, semblable à un ours; elle était soulevée d'un côté et tenait trois côtes dans la gueule, entre ses dents, et on lui disait: "Lève-toi, mange beaucoup de chair." 6 Après cela, je regardai encore, et voilà une autre bête, semblable à une panthère, ayant sur le dos quatre ailes d'oiseau; cette bête avait aussi quatre têtes, et elle reçut la domination en partage. 7 Ensuite, je regardai encore au cours de ma vision nocturne, et voilà une quatrième bête, formidable, terrifiante et extrêmement vigoureuse; elle avait de puissantes dents de fer, elle dévorait et broyait; ce qu'elle laissait, elle le foulait aux pieds. Elle différait de toutes les bêtes qui l'avaient précédée et était munie de dix cornes

 

רַבִּי שִׁמְעוֹן בֶּן לָקִישׁ פָּתַר קְרָיָא בַּגָּלֻיּוֹת, וְהָאָרֶץ הָיְתָה תֹהוּ, זֶה גָּלוּת בָּבֶל, שֶׁנֶּאֱמַר (ירמיה ד, כט): רָאִיתִי אֶת הָאָרֶץ וְהִנֵּה תֹהוּ. וָבֹהוּ, זֶה גָּלוּת מָדַי (אסתר ו, יד): וַיַּבְהִלוּ לְהָבִיא אֶת הָמָן. וְחשֶׁךְ, זֶה גָּלוּת יָוָן, שֶׁהֶחֱשִׁיכָה עֵינֵיהֶם שֶׁל יִשְׂרָאֵל בִּגְזֵרוֹתֵיהֶן, שֶׁהָיְתָה אוֹמֶרֶת לָהֶם, כִּתְבוּ עַל קֶרֶן הַשּׁוֹר שֶׁאֵין לָכֶם חֵלֶק בֵּאלֹהֵי יִשְׂרָאֵל. עַל פְּנֵי תְהוֹם, זֶה גָּלוּת מַמְלֶכֶת הָרְשָׁעָה, שֶׁאֵין לָהֶם חֵקֶר כְּמוֹ הַתְּהוֹם, מַה הַתְּהוֹם הַזֶּה אֵין לוֹ חֵקֶר, אַף הָרְשָׁעִים כֵּן. וְרוּחַ אֱלֹהִים מְרַחֶפֶת, זֶה רוּחוֹ שֶׁל מֶלֶךְ הַמָּשִׁיחַ, הֵיאַךְ מָה דְאַתְּ אָמַר (ישעיה יא, ב): וְנָחָה עָלָיו רוּחַ ה', בְּאֵיזוֹ זְכוּת מְמַשְׁמֶשֶׁת וּבָאָה, הַמְרַחֶפֶת עַל פְּנֵי הַמָּיִם, בִּזְכוּת הַתְּשׁוּבָה שֶׁנִּמְשְׁלָה כַּמַּיִם, שֶׁנֶּאֱמַר (איכה ב, יט): שִׁפְכִי כַמַּיִם לִבֵּךְ.

Midrash rabah 2

4. R. Simeon b. Lakish applied the passage to the [foreign] Powers. Nowthe earth was tohu (E. V. 'unformed') symbolises Babylonia: / beheld the earth, and, it was tohu — E.V. 'waste' (Jer. iv, 23) 2 ;

And bohu (E.V. 'void') symbolises Media: They hastened (wa-yabhillu) to bring Haman (Est. vi, 14). 3

And dark- ness symbolises Greece, which darkened the eyes of Israel with its decrees, ordering Israel, 'Write on the horn of an ox that ye have no portion in the God of Israel/

4 Upon the face of the deep — this wicked State : just as the great deep cannot be plumbed, so one cannot plumb [the depths of iniquity of] this wicked State.

And the spirit of God hovered: this alludes to the spirit of Messiah, as you read, And the spirit of the Lord shall rest upon him (Isa. xi, 2). In the merit of what will [this spirit] eventually come ? [For the sake of that which] hovered over the face of the waters, i.e. in the merit of repentance which is likened to water, as it is written, Pour out thy heart like water (Lam. 11, 19).

 

תניא איגרת הקודש פרק י

כי הנה מודעת זאת התורה נקראת עוז שהוא לשון גבורה וכמו שאמרו חז"ל תרי"ג מצות נאמרו למשה מסיני מפי הגבורה וכדכתיב מימינו אש דת למו פי' שהתורה מקורה ושרשה הוא רק חסדי ה' המכונים בשם ימין דהיינו המשכת בחי' אלהותו ית' והארה מאור א"ס ב"ה אל העולמות עליונים ותחתונים ע"י האדם הממשיך האור על עצמו בקיום רמ"ח מ"ע שהן רמ"ח אברים דמלכא. פי' רמ"ח כלים ולבושים להארה [נר' דצ"ל לההארה] מאור א"ס ב"ה המלובש בהן (ומאור זה יומשך לו דו"ר בכל מצוה כנודע) רק שהמשכה זו נתלבשה תחלה במדת גבורתו של הקדוש ברוך הוא המכונה בשם אש שהיא בחי' צמצום האור והחיות הנמשכות מאור אין סוף ב"ה כדי שתוכל להתלבש במעשה המצות שרובן ככולן הם בדברים חומריים כציצית ותפילין וקרבנות וצדקה ואף מצות שהן ברוחניות האדם כמו יראה ואהבה אעפ"כ הן בבחי' גבול ומדה ולא בבחי' א"ס כלל כי אהבה רבה לה' בלי קץ וגבול ומדה אין האדם יכול לסובלה בלבו ולהיות קיים בגופו אפילו רגע וכמארז"ל שבשעת מ"ת שהיתה התגלות אלהותו ית' ואא"ס ב"ה בבחי' דיבור והתגלות פרחה נשמתן כו':

והנה לפי שהמצות ניתנו לנו ע"י התלבשות במדת גבורה וצמצום ההארה כו' לכן רוב המצות יש להן שיעור מצומצם כמו אורך הציצית י"ב גודלין והתפילין אצבעים על אצבעים ומרובעות דוקא והלולב ד"ט והסוכה ז"ט והשופר טפח והמקוה מ' סאה וכן בקרבנות יש להן שיעור מצומצם לזמן כמו כבשים בני שנה ואילים בני שתים ופרים כו' וכן במעשה הצדקה וגמ"ח בממונו אף שהוא מהעמודים שהעולם עומד עליהם וכדכתיב עולם חסד יבנה אפ"ה יש לה שיעור קצוב חומש למצוה מן המובחר ומעשר למדה בינונית כו' וזה נק' חסד עולם פי' חסד אל כל היום המתלבש בעולמות עליונים ותחתונים ע"י אתערותא דלתתא היא מצות הצדקה וחסד שעושים בני אדם זה עם זה ולפי שהעולם הוא בבחי' גבול ומדה מהארץ עד לרקיע ת"ק שנה וכן מרקיע לרקיע כו' ושית אלפי שני הוי עלמא כו' לכן ניתן שיעור ומדה גם כן למצות הצדקה והחסד שבתורה כמו לשאר מצות התורה אך היינו דוקא לשומר התורה ולא סר ממנה ימין ושמאל אפילו כמלא נימא

De même que les théologiens spéculatifs diffèrent sur la question de savoir si les actions de Dieu dépendent de sa sagesse ou si elles dépendent uniquement de sa volonté sans avoir absolument aucun but, de même ils diffèrent dans la manière de considérer les lois qu’il nous a prescrites. En effet, il y en a qui n’attrihuent à ces dernières aucune raison et qui soutiennent que toutes les lois dépendent de la seule volonté (de Dieu), tandis que d’autres soutiennent que tout ce qui est prescrit ou défendu dépend de la sagesse divine et vise à un certain but, que toutes les lois ont une raison et qu’elles ont été prescrites en vue d’une utilité quelconque. Cependant, nous autres (Israélites), tous tant que nous sommes, hommes du vulgaire ou savants, nous croyons qu’elles ont toutes une raison , mais qu’en partie nous en ignorons les raisons, ne sachant pas en quoi elles sont conformes à la sagesse divine (3). Des passages de l’Écriture le disent clairement : des statuts, et des ordonnances justes (Deut.. lV, 8); les ordonnances de l’Éternel sont vérité , elles sont justes toutes ensemble (Ps., XlX, 10). Les statuts ou règlements appelés hukim, par exemple ceux relatifs aux tissus de matières hétérogènes , à la viande cuite dans du lait, au bouc émissaire), et sur lesquels les docteurs s’expriment en ces termes : a Des choses que je t’ai prescrites, sur lesquelles il ne t’est pas permis de réfléchir, dont Satan fait l’objet de sa critique, et que les gentils réfutent, ces règlements, dis-je , les docteurs en général ne les considèrent point comme des choses qui soient absolument sans raison et auxquelles il ne faille pas chercher de but; car cela nous conduirait a (attribuer à Dieu) des actions oiseuses, comme nous l’avons dit. Tous les docteurs croient au contraire qu’elles ont nécessairement une raison, je veux dire un but d’utilité; mais cette raison nous échappe à cause de la faiblesse de notre intelligence ou de notre manque d’instruction. Selon eux donc, tous les commandements ont une raison, je veux dire que chaque prescription ou défense a un but d’utilité; tantôt l’utilité en est évidente pour nous, comme celle de la défense de tuer etde voler; tantôt l’utilité n’en est pas aussi évidente , comme par exemple lorsqu’on interdit l’usage des premiers produits des arbres (il ou le mélange de la vigne (avec d’autres plantes (5l). Les commandements dont l’utilité est évidente pour tout le monde sont appelés mshpatim, lois ou ordonnances, et ceux dont l’utilité n’est pas généralement évidente sont appelés hukim statuts ou règlements. Ils disent souvent : a car ce n’est pas une chose vaine de votre part (Dent. , XXXII, 47), ct si elle est vaine, c’est de votre part (il; n ce qui veut dire : Cette législation n’est pas une chose vaine sans but utile, et s’il vous semble qu’il en est ainsi à l’égard de certains commandements, la faute en est à votre compréhension. Tu connais cette tradition si répandue parmi nous que Salomon connaissait la raison de tous les commandements, à l’exception de ceux relatifs à la vache rousse (a) ;et de même cette opinion des docteurs. à savoir que Dieu a caché la raison des commandements, afin qu’on ne les négligeât pas, comme cela arriva à Salomon à l’égard des trois commandements dont la raison est expressément indiquée…

Ce principe, ils le proclament constamment dans tous leurs discours, et les textes des livres sacrés l’indiquent également. Cependant, j ’ai trouvé un passage des docteurs dans Bére’schilh rabba qui paraît dire au premier abord que certains commandements n’avaient d’autre raison que celle de prescrire quelque chose (il, sans qu’on eût en vue aucun autre but, ni aucune utilité réelle. Voici ce qu’on y dit: a Qu’importe au Très-Saint qu’on égorge les animaux par le cou ou qu’on les égorge par la nuque? Tu peux donc inférer de là que les commandements n’ont d’autre but que celui de purifier les hommes (3) . comme il est dit: La parole de l’Éternel est purifiante (Ps., XVllI, 51) (3).

Bien que ces paroles soient fort étranges , les docteurs ne se prononçant nulle part dans un sens semblable, je les ai interprétées, comme tu vas l’entendre, de manière à ne pas abandonner la doctrine qu’ils ont constamment proclamée (il, et à ne pas nous écarter du principe sur lequel on est d’accord, à savoir que tous les commandements ont un but réellement utile : car ce n’est pas une chose vaine (Deut., XXXII, 47), et comme il est dit ailleurs : Je n’ai pas dit à la race de Jacob : Cherchez mais en vain; je suis l’Ëternel, proférant la justice, proclamant l’équité (lsaïe, XLV, 19).

Ce que tout homme d’une saine raison doit croire à cet égard, c’est ce que je vais dire: les dispositions générales des commandements (a) ont nécessairement une raison et ont été prescrites en vue d’une certaine utilité; mais les dispositions de détail, a-t-on dit, n’ont d’autre but que de prescrire quelque chose (3). Ainsi, par exemple, le précepte de tuer les animaux pour le besoin d’une bonne nourriture est d’une utilité évidente , comme nous l’exposerons (4).

Mais, si l’on. dit qu’il faut les égorger par le haut du cou, non par le bas (il, et qu’il faut couper l’œsophage et la gorge dans un endroit déterminé, ces dispositions et d’autres semblables n’ont d’autre but que c’elui de purifier les hommes (a). C’est là ce qui résulte de leur manière de s’exprimer: a Qu’on égorge par le cou ou qu’on égorge par la nuque. n En effet, je n’ai cité cet exemple que parce qu’on lit dans le passage des docteurs ces mots « Qu’on égorge par le cou ou qu’on égorge par la nuque; mais si l’on examine bien la chose, voici ce qu’il en est (3l : Comme il y a nécessité de se nourrir de la chair des animaux, on a eu en vue de leur infliger la mort la plus légère et en même temps d’obtenir cela de la manière la plus facile [car, pour décapiter, il faudrait un glaive ou un autre instrument semblable, tandis qu’on peut égorger avec n’importe quoi], et pour amener plus facilement la mort, on a mis pour condition que le couteau soit bien tranchant.

Un exemple plus exact des dispositions de détail se trouve dans le sacrifice. En effet, le précepte d’offrir des sacrifices a une utilité grande et manifeste, comme je l’exposerai . Mais, que la victime soit tantôt un agneau, tantôt un bélier, et que les victimes soient d’un nombre déterminé, ce sont la des choses dont on ne pourra jamais donner aucune raison. Selon moi, tous ceux qui se donnent la peine de chercher des raisons pour quelques-unes de ces dispositions de détail font preuve d’une grande folie; et loin d’écarter par la ce. qu’elles peuvent avoir d’absurde, ils ne font qu’augmenter les absurdités. Celui qui s’imagine que ces détails peuvent se motiver est aussi loin de la vérité que celui qui croit que le précepte général n’a pas d’utilité réelle. il faut savoir que c’est la sagesse divine qui a voulu , - ou, si tu aimes mieux, tu diras que c’est la nécessité qui a exigé, - qu’il y eût des dispositions de détail dont on ne pût indiquer la raison; et il était en quelque sorte impossible qu’il n’y eût pas dans la Loi des choses de cette nature. Je dis que cela était impossible; car, si tu demandais, par exemple, pourquoi (on devait offrir) un agneau et non pas un bélier, on pourrait faire exactement la même question si on avait dit bélier au lieu d’agneau, puisqu’il fallait une espèce quelconque. De même, si tu demandais pourquoi sept agneaux et non pas huit, on pourrait faire la même question si on avait dit huit, ou dix, ou vingt, puisqu’il fallait nécessairement un nombre quelconque. Cela ressemble en quelque sorte à la nature du possible (il, où il faut nécessairement qu’il arrive une d’entre les choses possibles, sans qu’on ait le droit de demander pourquoi telle d’entre ces choses a en lieu et non pas telle autre d’entre les choses possibles; car on pourrait faire la même question si une autre chose possible s’était réalisée au lieu de celle-là. Il faut te bitrer de cette idée. Si les docteurs disent souvent que tous les commandements ont leurs raisons, et. de même (si l’on dit) que ces raisons étaient connues à Salomon , il s’agit de l’utilité de tel commandement considéré dans sa généralité , sans qu’on en poursuive tous les détails.

 

Chabat 89

Un des Sages a dit à Rav Kahana: Avez-vous entendu la raison pour laquelle la montagne s'appelait Mont Sinaï? Rav Kahana lui dit: C'est parce que c'est une montagne sur laquelle des miracles [nissim] ont été accomplis pour le peuple juif. Le sage lui dit: Si c'était le cas, il aurait dû s'appeler le mont Nisai, la montagne de miracles. Rav Kahana lui dit plutôt: C’est une montagne qui était un bon présage [siman] pour le peuple juif. Le sage lui dit: Si oui, il aurait dû s'appeler Har Simanai, la montagne des présages… Rav Isda et Rabba, fils de Rav Huna ont dit: quelle est la raison pour laquelle il s'appelle Mont Sinaï? C'est parce que c'est une montagne sur laquelle la haine [sina] pour les nations du monde est descendue parce qu'elles n'ont pas accepté la Torah

 

Lamentation 1 v 20

Vois, ô Eternel, quelle est ma détresse; mes entrailles brûlent, mon cœur est bouleversé en mon sein, car profonde fut ma rébellion. Au dehors sévit le glaive, comme la peste au dedans. 21 On entend que je gémis: nul ne songe à me consoler; tous mes ennemis, en apprenant mon malheur, sont dans la joie, parce que, toi, tu en es l'auteur

Rashi

Car c'est ton fait. Vous les avez fait me haïr quand vous m'avez séparé de leur nourriture, de leur boisson et de leur mariage. Si je m'étais mariée avec eux, ils auraient eu de la compassion pour moi et pour les enfants de leurs filles.

 

Esther chapitre 3 v3

Tous les serviteurs du roi, admis à la cour royale, s'agenouillaient et se prosternaient devant Aman, car tel était l'ordre donné par le roi en son honneur; mais Mardochée ne s'agenouillait ni ne se prosternait. 3 Les serviteurs du roi, admis à la cour royale, dirent à Mardochée: "Pourquoi transgresses-tu l'ordre du roi?" 4 Comme ils lui faisaient cette observation jour par jour sans qu'il en tînt compte, ils dénoncèrent le fait à Aman, pour voir si les propos de Mardochée auraient quelque valeur; car il leur avait raconté qu'il était juif. 5 Aman, s'apercevant que Mardochée ne s'agenouillait ni se prosternait devant lui, fut rempli d'une grande colère. 6 Mais il jugea indigne de lui de s'en prendre au seul Mardochée, car on lui avait fait savoir de quelle nation il était. Aman résolut donc d'anéantir tous les juifs établis dans le royaume d'Assuérus, la nation entière de Mardochée.

 L’Éternel-Dieu dit: "Il n’est pas bon que l’homme soit isolé; je lui ferai une aide digne de lui." 19 L’Éternel-Dieu avait formé de matière terrestre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel. Il les amena devant l’homme pour qu’il avisât à les nommer; et telle chaque espèce animée serait nommée par l’homme, tel serait son nom. 20 L’homme imposa des noms à tous les animaux qui paissent, aux oiseaux du ciel, à toutes les bêtes sauvages; mais pour lui-même, il ne trouva pas de compagne qui lui fût assortie. 21 L’Éternel-Dieu fit peser une torpeur sur l’Homme, qui s’endormit; il prit une de ses côtes, et forma un tissu de chair à la place. 22 L’Éternel-Dieu organisa en une femme la côte qu’il avait prise à l’homme, …  Et l’homme dit: "Celle-ci, pour le coup, est un membre extrait de mes membres et une chair de ma chair; celle-ci sera nommée Icha, parce qu'elle a été prise de Ich."

Rashi

Cela t’apprend aussi qu’Il a amené les animaux à l’homme, dès leur création, pour qu’il leur donne un nom. Le midrach explique le mot wayitsèr (« avait formé ») dans le sens de « domination », « assujettissement », comme dans : « si tu es arrêté longtemps au siège [ki thatsour] d’une ville » (Devarim 20, 19), car Il les a assujettis au pouvoir d’Adam (Beréchith raba 17, 4).

Et tout ce que l’homme aura appelé, tel sera le nom de l’espèce animée Intervertis l’ordre des mots et explique ainsi : toute espèce animée que l’homme aura appelée d’un nom, ce sera son nom pour toujours.

Cette fois, celle-ci Cela nous enseigne que Adam s’est uni à tous les animaux et à toutes les bêtes, mais qu’il n’a trouvé d’épanouissement que par son union avec ‘Hawa (Yevamoth 63a).

Celle-ci sera appelée icha, parce qu’elle a été prise de ich Icha (« femme ») est dérivé de ich (« homme »). Nous apprenons d’ici que le monde a été créé avec la langue sainte, [étant donné que seule la langue hébraïque relie les mots « homme » et « femme » à une racine commune] (Beréchith raba 18, 4)

 

Guemarah pesahim 50 a

La Guémara cite un autre verset de la prophétie à la fin du livre de Zacharie: «Le Seigneur sera roi sur toute la terre. Ce jour-là, le Seigneur sera un et son nom sera l'un» (Zacharie 14: 9). La Guemara demande: Est-ce à dire que maintenant il n'en est pas un?

Le rabbin Aḥa Bar Ḥanina a déclaré: Le monde à venir n'est pas comme ce monde. Dans ce monde, à la bonne nouvelle, on récite: Beni soit… Qui est bon et fait le bien, et à la mauvaise nouvelle, on récite: Beni soit… le vrai juge. Dans le monde à venir, on récitera toujours: beni soit… Qui est bon et fait le bien. Il n'y aura qu'un seul mode de bénédiction de Dieu

Le verset dit: “Ce jour-là, le Seigneur sera un et son nom sera un”. La Guemara demande: Que signifie le mot un dans ce contexte? Est-ce à dire que maintenant son nom n'en est pas un?

Le bar Rav Naḥman Yitzḥak a déclaré: Le monde à venir n'est pas comme ce monde. Dans ce monde, le nom de Dieu écrit avec les lettres yod et heh est lu comme Adonaï, qui commence par les lettres alef et dalet. Le nom de Dieu n’est pas prononcé de la même manière qu’il est écrit. Cependant, dans le monde à venir, ce ne sera qu’un, puisque le nom de Dieu sera lu avec les lettres yod et heh et écrit avec les lettres yod et heh.

Rava a pensé expliquer sur la ponctuation correcte et l'énonciation du nom de Dieu lors de sa conférence publique dans l'une des fetes. Un vieil homme lui dit: La parole est inscrite pour toujours dans le verset: «Ceci est mon nom pour toujours [le'olam]» (Exode 3:15) sans la lettre vav, telle qu'elle puisse être lue le'alem, dissimuler, ce qui signifie que le nom doit être dissimulé.

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