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  • Writer's pictureRav Uriel Aviges

Devarim 5774

La haftarah de la semaine est le debut du livre d'Isaie. Cette Prophetie est une remontrance du peuple d'Israel. Rashi montre  que cette prophetie n'est pas la premiere qu'Isaie ait recu, le fait que le livre d'Isaie commence par une remontrance est etonnant. Il semble qu'Isaie ait eu acces a la vision de la Merkavah en prenant conscience des defauts des autres juifs. Nous essayons d'expliquer comment la critique des autres peut etre un moyen de s'elever spirituellement.


Sionisme et judaïsme 

Première partie

1- Le djihad est il un pilier du judaïsme ?

Dans la parasha de la semaine nous pouvons lire les versets suivants : « L'Éternel parla ainsi à Moïse dans les plaines de Moab, près du Jourdain vers Jéricho: 51 "Parle aux enfants d'Israël en ces termes: Comme vous allez passer le Jourdain pour atteindre le pays de Canaan, 52 quand vous aurez chassé devant vous tous les habitants de ce pays, vous anéantirez tous leurs symboles, toutes leurs idoles de métal, et ruinerez tous leurs hauts-lieux. 53 Vous conquerrez ainsi le pays et vous vous y établirez; car c'est à vous que je le donne à titre de possession. 54 Vous lotirez ce pays, par la voie du sort, entre vos familles, donnant toutefois aux plus nombreux un plus grand patrimoine et aux moins nombreux un patrimoine moindre, chacun recevant ce que lui aura attribué le sort; c'est dans vos tribus paternelles que vous aurez vos lots respectifs. 55 Or, si vous ne dépossédez pas à votre profit tous les habitants de ce pays, ceux que vous aurez épargnés seront comme des épines dans vos yeux et comme des aiguillons à vos flancs: ils vous harcèleront sur le territoire que vous occuperez; 56 et alors, ce que j'ai résolu de leur faire, je le ferai à vous- mêmes.".

Dans ce passage la torah demande aux hébreux de massacrer la population habitant en Palestine. La torah va jusqu'à dire que si les hébreux ne massacrent pas la totalité de la population locale, alors, petit a petit ce sont eux qui seront battus. Historiquement c’est effectivement ce qui s’est passe, les juifs n’ont pas exterminé la totalité de la population locale, et selon les prophètes c’est pour cette raison qu’ils ont été eux même chasses du pays. Le premier roi d’Israël Saul est condamne à mourir lui et toute sa famille, par ce qu’il n’a pas massacre les enfants Amalécite. Il est remplacé par le roi David, qui lui ne fait pas de cartier et qui organise des pogromes, en bonne et due forme des populations avoisinantes. David est juge dans la bible comme un roi exemplaire. 

Il y a lieu de s’interroger sur ces commandements de la torah, car par ailleurs la torah prêche la charité et l’amour du prochain, l’altruisme, alors comment se fait il, qu’ici dans ce texte, la torah demande aux hébreux massacrer des populations entières sans défense et de manière gratuite.

Si D demande aux juifs expressément d’exterminer les populations environnantes, cela veut dire qu’au fond, implicitement, D présuppose que les juifs ne vont pas le faire naturellement, qu’ils on besoin d’être enjoints et encourager et même menacer pour accomplir ce massacre. Qu’est ce qui fait croire à D que les juifs ne vont pas massacrer leurs ennemis, dans l’histoire antique, il est normal que le peuple victorieux extermine le peuple battu. Alors pourquoi D pense t il que les juifs vont faire exception a la règle et qu’ils ne vont avoir du mal à massacrer les vaincus ? 

de plus, si D voulait exterminer les nations qui habitaient Israël, par ce qu’elles étaient corrompues, il aurait pu le faire lui même. Ou tout au moins D auraient pu faire que les guerres opposant les hébreux aux nations locales sont meurtrière pour ces nations, et que le massacre se face d’une manière moralement propre, des hommes armes massacrant d’autres hommes armes. Alors qu’en fait dans la bible ce n’est pas ce qui se passe, lorsque les juifs partent a la conquête d’Israël, ils gagnent militairement très facilement de manière quasi miraculeuse, mais les batailles ne sont pas très meurtrières, les murailles  de Jéricho tombent en tremblant au son des trompettes, la ville est prise, sans qu’un grand nombre de non juifs soit tues, ensuite D demande aux hébreux de massacrer la population civile désarmée et sans défense. Ce scenario se retrouve pratiquement durant toute la conquête d’Israël. Pourquoi D veut il absolument faire du peuple juif un peuple d’assassins ? Pourquoi ne laisse t il pas les nations périr au combat avec dignité ?

Toutes ces questions nous amènent à penser que l’extermination des populations habitant Israël n’est pas l’enjeu principal du commandement divin, D aurait pu exterminer les nations idolâtres lui même, une épidémie aurait pu régler le sort de millions d’habitant en quelques semaines. Le commandement divin adresse aux juifs fait écho au commandement de D demandant à Abraham de sacrifier son fils sur l’autel. Le véritable croyant ne doit pas simplement être capable de mourir pour sa foi il doit être capable de tuer pour elle. Abraham n’a pas été capable de tuer son fils, comme il n’a pas été capable d’exterminer la population de Sodome après sa victoire. C’est après cette victoire que D apparait à Abraham dans une vision prophétique lui disant que sa descendance sera esclave en Égypte pendant 400 ans. Puisque Abraham n’a pas assumé sa victoire militaire, puisqu’il n’a pas assume le pouvoir que D lui avait donné, alors mesure contre mesure, il est condamné a l’exil et a l’esclavage.

L’injonction au massacre prônée par D est une injonction difficile à comprendre, mais il apparait clairement que c’est la seule  injonction qu’Abraham et ses descendants n’ont pas été capables de respecter, et que c’est a cause de cette faiblesse qu’ils sont condamnés à l’exil. Toutes les autres lectures humanistes de la thora et du ligotage d’Isaac ne sont que des interprétations niaises de mauvaises fois. 

Maintenant qu’il est  établi que la torah demande explicitement de massacrer des innocents, il reste à établir le sens de cette injonction.

Il est peut probable, évidement, de penser que D ait créé l’homme pour qu’il tue, puisque l’on voit bien que D condamne  Caïn après le meurtre d’Havel. Alors quel est le sens de l’histoire ? 

L’explication que je vais donner ce comprend en 2 étapes. La première, c’est une explication de ce qu’est l’amour selon la torah.

Ensuite, dans un deuxième temps je vais expliquer que l’histoire de l’interaction entre Israël et les nations est une relation sexuelle genree. Ensuite pour Je vais devoir expliquer que la conception de la sexualité dans la torah est différente de celle proposée par Lacan ou Freud.

le maharal de prague dans son commentaire sur la torah (deuteronome chapitre 25, verset 18) explique longuement, que le rapport entre israel et les nations est analysable, comme la relation d'un male avec une femelle.  le texte qui suit ce base sur cette annalyse du maharal de prague.

2- L’amour selon la torah.

Comme je l’ai déjà dit souvent, au nom de judah Abrabanel, ( les dialogues d'amour chapitre 1 et 2) l’amour dans la torah s’oppose au désir. On désir toujours ce que l’on ne possède pas. Alors que l’on aime ce que l’on possède déjà. C’est pour cette raison que le mariage est appelle un acte d’acquisition dans la torah. On acquiert ses amis, on acquiert sa femme. D acquiert son peuple, il a acquiert le monde. Sans acquisition il n’y a pas d’amour possible dans la torah, il n’y a que du désir, or le désir c’est justement le contraire de l’amour. Lorsque l’on désir quelqu’un ou quelque chose, on ne le désir pas vraiment, ce que l’on désir c’est uniquement le posséder. Le désir est toujours narcissique, on désir l’image de l’autre pour flatter sa propre image. Par contre lorsque l’on a acquis l’autre, alors on peut l’aimer sans acquisition, il est impossible d’aimer. 

Pour aimer l’autre il faut d’abord le posséder. Tant que l’on ne possède pas l’autre on est dans un rapport narcissique à soi même et  on confond l’autre et son image.

Posséder l’autre de manière complète selon la torah, c’est avoir un droit de vie ou de mort sur lui. Abraham ne pouvait aimer Isaac que s’il avait le droit et la possibilité de le tuer. Tant qu’Abraham n’assume pas  sa capacité à tuer son fils, son fils ne peut pas dire qu’il l’aime. 

Si une femme fait des crises a son mari, c’est par ce qu’elle veut, le mettre hors de lui, pour qu’il lui montre qu’il est capable de la tuer, et vice versa, lorsqu’un homme fait des crises a sa femme, il veut la mettre hors d’elle pour qu’elle lui montre qu’elle est capable de le tuer. Par ce que sans cette capacité d’entrer dans une zone de non droit, dont le point culminant et le meurtre, il n’y a pas d’amour possible. (C’est l’explication du comportement  des musulmans en France et a gaza aujourd’hui hui, mais on y reviendra.)

Aujourd’hui hui, un homme ne peut pas aimer ses enfants, suivant les critères de la torah, il n’a que des devoirs moraux levinassiens, pour ne pas dire chrétiens, par ce qu’il n’a pas de droit de vie ou de mort sur ses enfants. C’est pour cela que tous les hommes se sentent orphelins aujourd’hui hui, et qu’ils sont à la recherche d’un père. C’est ca la véritable explication du ligotage d’Isaac et celui qui va chercher une autre explication est un imbécile de mauvaise foi.

Grosso modo, si D demande à Abraham de tuer son fils, ou s’il demande d’exterminer des enfants aux hébreux, c’est par ce qu’il veut  rendre Abraham et ses enfants capables d’aimer. Jusqu'à aujourd’hui hui, les juifs se sont montrés incapable d’aimer, par ce qu’ils se sont montrés incapable de tuer. Les non juifs haïssent les juifs, par ce qu’ils savent que les juifs sont incapables de les aimer, par ce qu’ils sont incapables de les tuer.

3- La virilité dans le judaïsme

Ce qui frappe lorsqu’on lit la torah, c’est que contrairement a ce que dit Nietzche, D  a des testicules. C’est un gros macho jaloux, colérique et ombrageux, qui enferme (le peuple d’Israël) sa femme et qui la fait chier a mort. Il est pire qu’un marocain, c’est un taliban.

 De l’autre cote, dans la torah,  c’est surtout le juif  qui n’a pas de testicules. Moise est l’archétype de l’homme sans testicules. Le talmud dit dans le traité de Yevamoth (64a), que les testicules et le pénis d’Abraham était invisibles. 

Lorsque D demande a moise et a Abraham et Saul de tuer et d’exterminer, on a vraiment l’impression d’un père qui dit a son fils « vas y mon fils, bande ! », et le fils reste toujours, avec la langue pendante, et le regard égaré d’un mec qui ne comprend pas ce qu’on lui veut. 

Dans la bible, le peuple d’Israël est comparé à un homme et les nations à ses femmes. (maharal deut 25 v 18.) La religion juive est la seule religion qui demande a ses observant de bénir de D tous les jours par ce qu’il ne les a pas fait femme. La religion juive c’est la religion du masculin.  Le peuple d’Israël doit apprendre à assumer sa virilite pour coordonner son action avec les nations du monde, assumer sa virilite  dans la torah, cela veut dire assumer la possession de l’autre, pour pouvoir l’aimer.  (Assumer de posséder l’autre, contrairement a ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas facile psychologiquement.)

 4- L’islam et le christianisme deux modalités de la féminité

Tout le monde comprend que le christianisme (et l’occident en général,) est une civilisation basée sur la déification de la femme. La femme étant la mère et l’élément fragile et sensible de l’humanité. Il suffit de regarder les icones de la vierge en Italie et les photos de modes qui les ont remplacés en France un peu partout dans les rues, pour comprendre, que l’occident déifie la femme et surtout l’image de la femme. 

Le concept d’universalisme prôné par le christianisme est un concept complètement féminin, dans le sens ou, pour la femme il est primordial de sentir l’unité de l’univers. La femme veut faire un avec le monde. La femme cherche à faire partie de l’univers lorsqu’elle aime un homme ou lorsqu’elle en enfante un. Lorsqu’une femme se marie elle communie avec l’univers.

 Le christianisme et l’islam cherche à dominer le monde, ces religions cherche à devenir la matrice a travers laquelle le monde va se régénérer. L’islam et le christianisme veulent enfanter le monde. Le talmud dans yomah le dit page 10. « Le messie ne viendra que lorsqu’une de ces religions aura pris le dessus sur l’autre et régnera sur le monde pendant 9 mois. » Ce que le talmud veut dire, c’est que ces religions sont féminines et qu’elles visent à donner naissance à un renouveau universel, a l’image de la femme qui cherche à enfanter, et à recréer son monde. 

(Comme je l’ai déjà dit ailleurs, la femme cherche à recréer son mari, pour se donner l’impression de recréer son père, et ainsi de se recréer elle même)

Le christianisme c’est la déification de l’image de la femme.

 Dans la société occidentale, la femme est séparée de son image. Elle en est désappropriée, elle passe des heures devant la glace, ou chez l’esthéticienne pour faire la paix avec son image, mais elle sait qu’elle ne sera jamais assez superficielle pour être aussi lisse que son image. Elle sait que même si elle essai de se conformer a un rôle très réglé et très défini, elle sera toujours plus épaisse que son image.

 Elle peut chercher à réduire son qi au maximum, elle sera toujours plus intelligente que k kardishan. Ainsi, les femmes occidentales passent leur vie à essayer de se conformer à un rôle et une image bi dimensionnelle vidée de toute substance. 

A l’image de la femme, dans la société occidentale le langage ne veut plus rien dire, par ce que les mots ne correspondent plus a la substance a laquelle ils sont sensés faire référence. Tout est devenue symbole plus rien n’est tangible, le virtuel existe, et le réel a disparu. Tout est langage, mais le réel n’existe plus.

Ainsi, dans la société occidentale, l’image de la femme a détruit l’essence de  la femme.

Dans l’islam, c’est exactement le contraire qui se passe. Les gens ne savent plus dire une phrase correcte, même leur arabe est pitoyable. Le langage  a disparu, il ne reste que l’essence de la matière. Les musulmans lutent contre la société occidentale de l’image. Ils sont méfiants face au langage. Pour l’islam, si le monde doit être unis dans une universalité, il doit l’être dans l’immédiateté de la présence de D.

 L’islam c’est la féminité dans son essence, lorsqu’elle n’est plus conditionnée par l’image, c’est la femme sans le rapport narcissique à l’image.

Je vais montrer un autre aspect de l’islam qui montre bien que la religion musulmane est avant tout une religion féminine. 

Le djihad est un pilier de l’islam au même titre que la prière. Le djihâd c’est la guerre au nom de D. Cela veut dire que, même si tout le monde croit en Allah et en Mohamed et applique la charia à la lettre, il y a encore un commandement émanant de D qui exige que l’on se batte en son nom. De même que le croyant doit prier quoi qu’il arrive, il doit se battre quoi qu’il arrive.

 C'est-à-dire, que si tout le monde croit, alors,  les croyants en Allah devront trouver un prétexte pour se battre entre eux.

  Les philosophes du kalam musulmans interprètent cette injonction a la violence, qui parait absurde, de la manière suivante, la violence est une donnée de la nature humaine, elle est une réalité incompressible. On ne peut pas l’éradiquer, on ne peut que la canaliser et l’utiliser a bon escient, c'est-à-dire au nom de D.  Le djihâd n’a pas pour but de transmettre une idéologie, il a pour but de canaliser la violence inhérente à la condition humaine.

Or cette manière de voire les choses est fondamentalement féminine. Nietzche dit que les femmes sont plus violentes que les hommes, je ne le pense pas, mais elles sont violentes différemment. Par exemple, Hitler a eu besoin d’écrire un essai idéologique pour justifier le massacre des juifs, il n’a pas dit, je vais les massacrer par ce que j’ai besoin d’exprimer la violence qui s’agite en moi. L’homme a toujours besoin de trouver une justification extérieur à lui même pour justifier son comportement, alors que la femme a toujours tendance à justifier son comportement par des conditions qui lui sont internes.

Si je dis a ma femme, que je me suis énervé par ce que j’avais telle ou telle raison de m’énerver, elle va me dire « tu cherches des excuses », alors que si je lui dis « je me suis énervé par ce que je suis nerveux », elle va dire « d’accord, ce n’est pas grave ». Pour une femme chercher une justification à l’extérieur de soi, c’est se mentir à soi même. Alors que pour un homme, la mauvaise foi c’est d’accepter sa nature.

L’islam est une religion féminine dans le sens ou elle ne cherche pas de justification idéologique, l’islam n’attend pas la réalisation d’un idéal à venir « hors histoire », l’islam n’attend pas le messie. Comme la femme l’islam vit dans le présent de la matière.  (La hassidouth habad (comme toutes les sectes) marche très bien sur les femmes, par ce qu’elle déclare que le messie est déjà la, dans le présent, et qu’elle ne cherche par une justification extérieure à réaliser.)

Le conflit entre l’universalité de l’islam et l’universalisme de l’occident, est un conflit entre deux modalités de la féminité qui ne peuvent plus se retrouver, c’est le conflit entre l’image de la femme, et la matière organique de la femme.

C’est le conflit entre le langage et le réel, entre le signifiant et le signifié, entre le virtuel et la matière, c’est l’expression hystérique de la nature de la femme seule.

Le rôle du peuple juif c’est de découvrir sa virilité et d’établir le lien entre ces deux modalités de l’universalisme.

Cours Judaïsme et Sionisme 

2eme Partie

Ou bien « Malgré une avalanche de critiques, le rav Aviges persiste et signe »

Dans le cours précédent j’ai annonce les thèmes d’une manière brutale, pour choquer un peu les lecteurs et les faire réfléchir, ou, au moins, réagir. Je peux dire que, de ce point de vue,  l’objectif a parfaitement été atteint. 

Dans ce texte je vais développer un peu les idées qui ont été avancées dans le cours précédent.

1- La prophétie comme une relation narcissique a D

Lorsque j’ai dit dans le cours précédent que « Moshé est l’archétype de l’homme sans couilles, et que D, par contre, est un gros macho colérique et jaloux ». Il est évident que je ne cherchais pas à insulter ni D, ni Moshé. Ce que j’ai voulu dire, c’est que Moshé perçoit D,  dans sa prophétie, comme  la chose qu’il idéalise et qu’il ne pourra jamais devenir. 

Moshe est un homme effacé, patient, qui ne s’énerve jamais, et lorsqu’il dit un mot de travers, il est puni lourdement, il imagine dont D comme un homme jaloux et colérique. L’homme idéalise toujours D comme étant ce qu’il ne peut pas être.

 Cette constatation n’est pas le mienne, elle est déjà décrite en long et en large par le roi Salomon dans le quantique des quantiques. Dans ce live, le roi Salomon explique, comment la révélation prophétique reste une relation narcissique, c’est l’amour impossible. Les amants s’idéalisent l’un l’autre et ils ne peuvent jamais se trouver, par ce qu’ils n’existent que dans l’imaginaire de leur partenaire. Le quantique des quantiques est une allégorie du rapport a D, il explique que, plus l’homme cherche D, plus il s’en éloigne, car, plus il le recherche, plus  il l’idéalise en lui prêtant un visage.

Les chrétiens idéalisent la vierge, par ce que la virginité n’existe pas chez eux. Ils idéalisent la femme, par ce qu’ils savent qu’au fond ils sont des brutes. Pour les musulmans D est une sorte de poète surréaliste, par ce que justement, les musulmans manquent de créativité artistique. Pour les juifs D est un mari en colère, par ce qu’ils manquent eux même de testostérone. 

Cette constatation ne remet pas en cause la prophétie de Moshé, ou le message des autres religions monothéistes, au contraire elle l’explique, et elle explique aussi qu’elle est l’éternité contenue dans leur message. 

L’essence de D., ne peut pas être retranscrite dans un message prophétique. Le message prophétique n’est que l’expression d’un cheminement vers D.

2- Qu’est ce que la virilite dans le judaïsme ?

Tous les matins les hommes font trois bénédictions négatives, « bénit sois tu D qui ne m’a pas fait non juif », « bénit sois tu D qui ne m’a pas fais esclave » et « bénit soi tu d qui ne m’a pas fait  femme ». 

Normalement, on ne bénit jamais D de manière négative, il aurait été plus approprié de dire, bénit sois tu D qui m’a fait juif, bénit sois tu D qui m’a fait libre et bénit sois tu D qui m’a fait homme. pourquoi fait-on ces bénédictions par la négation ?

La réponse est simple, on ne sait pas ce qu’est un juif, on ne sait pas ce qu’est un homme libre, on ne sait pas ce qu’est un homme male, c’est pour cela que l’on fait ces bénédictions par la négation.

C'est-à-dire que, contrairement a ce qui disait Lacan,  le référant universel c’est la femme. L’homme ne sait pas ce qu’il est, il sait simplement qu’il n’est pas une femme. De même, le référant universel, c’est le non juif, qui englobe la totalité de l’humanité, le juif ne sait pas ce qu’il est, il sait simplement qu’il est opposé a l’universalité de l’humanité. La liberté, non plus, on ne sait pas ce que c’est, on sait simplement que c’est le contraire d’être esclave. 

Si on fait ces bénédictions tous les jours, cela implique que ces bénédictions ne sont pas formulées par défaut,  faute de mieux, par ce que l’on ne sait pas les formuler autrement. Au contraire,  le fait que ces bénédictions fassent partie de la prière rituelle journalière, implique, que c’est dans ces attributs négatifs que se trouve la définition exacte de ces trois concepts. 

Le male c’est celui qui cherche à se séparer de la féminité qu’il y a en lui. Le juif c’est celui qui veut exister en dehors de l’universalité des non juifs. L’homme libre c’est celui qui ne veut pas être possédé par un autre, et qui lutte constamment, quotidiennement, contre cette appropriation.

 Ces trois concepts sont des mouvements de sécession, des césures, qui s’inscrivent en contre, et qui se développent dans l’antagonisme. Parallèlement, la féminité, universalité et l’esclavage sont trois états naturels universels, par rapport auxquels le juif doit se définir à chaque instant.

Pour expliquer cette idée plus en profondeur, revenons a Moshé et a sa prophétie. 

Vous êtes d’accord, que selon le judaïsme, D n’a pas de corps, et qu’il n’est pas représentable par des images.

Il semblerait donc, que le prophète le plus proche de D, serait celui qui ne voit pas l’image d’un corps lorsqu’il parle à D.

 Or chez Moshé, on se rend compte que c’est l’inverse qui se produit, plus il s’élève spirituellement, plus son niveau prophétique grandit, plus il a une vision graphique de D.

 Au point culminant de sa prophétie, Moshé voit même les phylactères de D., alors qu’au début il se cache la face pour ne pas voir, ne serait ce que le buisson ardent. Comment comprendre ce développement qui semble être une chute plutôt qu’une ascèse?

Lorsque l’on voit D sans lui donner un corps, on a accès a la partie féminine de D. c'est-à-dire a la partie universelle de D, celle qui est commune a toutes les religions monothéistes. Le D d’Abraham, c’est Allah, c’est le seigneur tout puissant. C’est le D sans forme et sans visage. C’est presque un concept abstrait.

La prophétie cherche à donner un visage a D. prophétiser c’est se sortir du rapport universel a D, pour créer un rapport plus subjectif, plus personnel, plus en « port a faux » avec l’universel. C’est-à-dire que prophétiser c’est découvrir sa véritable virilite.

Seuls les juifs prophétisent, par ce qu’ils sont les seuls à  rechercher leur virilité. 

Moshe ne voit pas le visage de D,  s’il avait vu le visage de D, cela aurait signifié que son message n’avait aucune portée universelle. Si Moshé avait vu le visage de D, son message aurait été une pure subjectivité, mais, comme, Moshé ne voit pas le visage de D, il garde un point aveugle qui lui permet d’avoir un impacte sur l’universel.

C’est a travers ce point aveugle que le peuple juif peut avoir un rapport avec les nations et féconder leur désir d’universalisme féminin.

La prophétie n’est pas du narcissisme pur, c’est une transcendance qui permet  de lier le subjectif avec l’objectif.

3- Pouvoir et jouissance

Nous avons dit dans le cours précédent, que ce qui faisait le basculement entre le narcissisme et l’amour c’est l’acquisition de l’autre. Tant que je ne possède pas l’autre je le désir, en fait je désir son image, mais lorsque je le possède, je peux l’aimer.

Pareillement, pour avoir accès a l’universel l’homme doit se sentir possesseur du monde ou de la terre, alors que dans le vison subjective, l’homme est étranger au monde, il est en exile dépossédé. 

 Nous rentrons ici dans le troisième aspect des bénédictions du matin, celui de l’esclavage. Du rapport du maitre et de celui qui est possédé par l’autre. 

Il y a une discutions entre Hegel et Lacan en ce qui concerne la définition du maitre. Hegel disait que le maitre c’est celui qui se garde le monopole de la jouissance et qui interdit a l’autre de jouir. 

Lacan disait qu’au contraire, pour être crédible, le maitre devait s’interdire la jouissance et c’est en s’interdisant la jouissance qu’il donnait le droit a l’esclave de jouir.

 Par exemple, Sarkozy a perdu toute crédibilité quand il est parti en croisière sur le yacht de Bolloré, en fêtant sa victoire au Maxim’s, puis en se mariant avec une top model. 

Selon Lacan, pour être crédible, le chef doit s’interdire la jouissance.

 Par contre, l’esclave a besoin du maitre pour s’autoriser la jouissance. L’esclave se dit en voyant son maitre : « j’ai le droit de jouir, puisque je ne suis pas un chef ». Sans le maitre, l’esclave se sent coupable de jouir, en étant domine, l’esclave se donne le droit de jouir, car il voit sa jouissance comme une compensation au fait d’être dominé.

Personnellement, Je pense que les deux avis sont insuffisants, et qu’ils se complètent l’un l’autre.

 La véritable définition du chef, c’est selon moi, celui qui fait semblant de s’interdire la jouissance. Pour être crédible le chef n’a pas besoin de s’interdire la jouissance, il doit juste faire semblant de se l’interdire.

Tout le monde sait que hollande ne vit pas comme monsieur tout le monde, mais il fait semblant de la faire et c’est suffisant. Si hollande était véritablement un ascète il ne serait pas crédible, il serait perçu comme un looser.

 L’homme a deux problèmes à résoudre lorsqu’il veut jouir, le premier est qu’il se sent coupable de jouir, c’est pour cette raison qu’il a besoin d’un maitre qui fait semblant d’être ascétique, comme l’a remarquée Lacan, le maitre ascétique déculpabilise l’esclave.

 Mais en plus, l’homme a besoin d’un model positif  personnifiant la jouissance, car sans model, l’homme est incapable de savoir ce qui le fait jouir réellement.

 Si on ne voyait pas a la télévision des chefs se pavanant sur des yachts, on n’aurait jamais su que c’était une jouissance de rester enfermé sur un petit bateau instable. Si on ne nous montrait pas a la télévisons des filles maigres a longueur de journées, on n’aurait jamais su que les filles maigres sont belles, et les filles n’auraient jamais su que c’était une jouissance d’être maigre. Bref, l’homme ne sait pas vraiment ce qui le fait jouir, il a besoin d’un model qui définisse pour lui ce qui est jouissif.

 Le chef a donc un double rôle celui de personnifier la jouissance et celui de déculpabiliser la personne qui jouie.

4- Le premier né opposé a l’esclave dans la torah. Le premier né et la mère.

Dans la torah le premier né est opposé à l’esclave. Josef est le premier né de Rachel et il est vendu comme esclave, ensuite il est libéré et il devient réellement l’ainé. De même, ishmael ne peut pas être considéré le premier né, par ce qu’il est le fils d’une esclave. 

L’opposition faite dans la torah entre l’ainé et l’esclave, tient au fait que le premier né est celui qui détermine la direction que la famille va prendre, les autres ne font que suivre,  de ce fait, ils ne sont pas vraiment libres, ils sont obligés de continuer le chemin déjà tracé et décidé par le premier enfant. 

Josef personnifie le premier né dans la torah. Il est appelle la « pierre d’Israël », le mot pierre est une contraction entre le mot père et fils (èven, av ben). 

Le premier né est le chef, par ce qu’il est animé par un rapport double a la jouissance et a l’enfance. D’un cote l’ainé veut jouir comme un enfant, comme un fils, mais d’un autre il veut être un chef comme les parents. Le premier né est tiraillé par un désir contradictoire, d’être en même temps un père et un fils, un adulte et un enfant.

 C’est pour cela que le premier né est un chef. Car il peu personnifier en même temps la jouissance et l’ascétisme. Josef est en même temps un ascète et un roi jouisseur, il est l’homme du pouvoir par excellence, tous les Égyptiens deviennent ses esclaves.

Le premier né est lié d’une manière privilégié à sa mère. Car la mère est elle aussi animée par ce double rapport au pouvoir et a l’enfance. D’un cote la mère veut jouir de la vie comme un enfant, mais d’un autre, elle veut le pouvoir, et pour cela il faut qu’elle s’interdise la jouissance, comme une mère.

 Dans son rapport a la jouissance, la femme veut rester une enfant passive et assistée, mais d’un autre cote, la femme veut aussi avoir le pouvoir, pour cela elle doit devenir une mère et s’interdire le plaisir.

La torah commande de racheter le premier né de la mère, celui qui a ouvert la matrice, ce rachat fait écho à la vente de Josef comme esclave. Il y a dans la dialectique de la mère et du premier né, un point aveugle une rupture qui nécessite un rachat.

Israël est appelé le premier né de D. il est animé par ce rapport ambigu et hystérique a la jouissance. 

De même que Josef est haï par ses frères, Israël est haï par les nations, qui veulent le vendre comme esclave, par ce qu’il sente cette mauvaise foi chez lui.

 Le maharal à bien comprit que, le puits dans lequel Josef est jeté, c’est le puits de l’exil.

 Le peuple juif est déchiré entre une volonté de prendre le pouvoir et une volonté de jouir. Il a du mal à assumer son rôle de premier né. 

Être un premier né, prendre le pouvoir, c’est porter un masque, c’est faire semblant, c’est jouer un rôle, c’est assumer la solitude, lorsque Josef devient roi ses frères ne le reconnaissent plus. 

La mère et l’ainé sont animés par un rapport ambigu au pouvoir et à la jouissance. La mère comme le premier né, voudrait pouvoir jouir comme un enfant, mais leur volonté de pouvoir les oblige à porter un masque et a s’interdire, ou a faire semblant de s’interdire, la jouissance.

5- La fécondation messianique.

Il y a un vieux proverbe yiddish qui dit « pour qu’un mariage marche, il faut qu’il y ait au moins un idiot dans le couple». On peut extrapoler ce proverbe en disant, « pour qu’il y ait un rapport sexuel, il faut qu’il y en ait, au moins un, qui fasse semblant de jouir ».

Si les deux partenaires jouissent, alors il n’y a pas veritablement de rapport sexuel, ce sont deux personnes qui se masturbent ensembles. Par contre, il y a un rapport sexuel lorsque l’un des partenaires jouie de son corps, alors que l’autre jouie du fait qu’il fait jouir l’autre. Dans ce cas il y a une véritable communion entre les deux partenaires.

 Si les deux partenaires restent axés sur leur plaisir propre, ils ne communient pas vraiment. Si les deux sont axés sur le plaisir de l’autre, alors il n’y a pas de jouissance non plus. Pour qu’il y est rapport sexuel il faut qu’un partenaire jouisse et que l’autre fasse jouir et simule son propre plaisir.

Celui qui a le pouvoir c’est celui qui simule, celui qui porte un masque,  alors que celui qui jouie est l’esclave. 

6- La virilite comme opposée a l’exercice du pouvoir.

Moshe est l’homme qui recherche sa virilité, c'est-à-dire, qu’il recherche sa subjectivité et l’authenticité de son être. Josef est l’homme du pouvoir qui doit porter un masque, il est l’homme de la simulation. Il apparait que ces deux personnages sont foncièrement opposés dans leur démarche.

Naturellement l’homme virile ne devrait pas avoir le pouvoir, lorsque Josef raconte ses rêves, c’est à dire l’intimité de son être, lorsque Josef cherche comme Moshé à exprimer  sa subjectivité,  il est jeté en prison, Josef ne devient roi que lorsqu’il se déguise et qu’il joue un rôle. 

Parallèlement, plus Moshé se rapproche de lui-même, plus il a une vision graphique de D, plus son pouvoir est contesté.

Naturellement, le pouvoir doit revenir à la femme, par ce qu’elle ne recherche par l’intégrité de sa subjectivité en s’opposant à son environnement. La femme vit dans la simulation, elle vie naturellement dans un rapport hystérique entre la volonté de rester enfant de devenir adulte. La femme vie naturellement dans la position du chef.

 Cette hystérie féminine se retrouve dans l’islam et le christianisme. Dans le christianisme la société occidentale vie dans la simulation du plaisir. La société de l’image est une société du virtuel et de la simulation, c’est la société de la mère. La femme abandonne le plaisir pour prendre le pouvoir.

 Alors que dans l’islam, la femme reste une enfant assistée, c’est la société de la jouissance réelle, c’est la société de l’enfant, de l’instant présent, ou la maturité n’existe pas. La femme perd le pouvoir pour pouvoir jouir.

A l’ère messianique le peuple d’Israël doit être capable de réconcilier ces deux versants de l’universalisme, il doit être capable de rendre le pouvoir au male, et de par la même rétablir un lien harmonique entre les deux visages de la femme, entre le désir de jouissance et la volonté de posséder.

7- La réconciliation messianique, « loose yourself to dance ».

« David dansait de toutes ses forces devant le Seigneur; il était vêtu d'un éphod de lin. 15 Et David et toute la maison d'Israël escortaient l'arche du Seigneur avec des cris de joie et au son du cor. 16 Comme l'arche du Seigneur entrait dans la Cité de David, Michal, fille de Saül, regarda par la fenêtre, vit le roi David sautant et dansant devant le Seigneur, et elle en conçut du dédain pour lui. »

« David rentra pour bénir sa famille; Michal, fille de Saül, vint à sa rencontre et dit: "Combien s'est honoré aujourd'hui le roi d'Israël, se donnant en spectacle aux servantes de ses serviteurs, comme eût pu le faire un homme de rien!" 21 David répondit à Michal: "C'est devant l'Eternel, qui m'a élu de préférence à ton père et à tous les siens, en m'instituant prince du peuple de Dieu, prince d'Israël, c'est devant l'Eternel que j'ai dansé et danserai encore; 22 et volontiers je m'humilierai davantage et me ferai petit à mes propres yeux; pour ces servantes dont tu parles, c'est auprès d'elles que je me glorifierai!" 23 Michal, fille de Saül, n'eut pas d'enfant jusqu'au jour de sa mort. »

Dans le verset 21 David explique que si Saül, le père de Michal a perdu le trône d’Israël, c’est par ce qu’il jouait un jeu, qu’il n’était pas capable d’être honnêteté avec lui même en exerçant le pouvoir. Pourtant, dans la bible, il apparait que Saül a perdu le trône par ce qu’il n’a pas été capable de tuer les enfants d’amalek. 

L’homme qui joue un jeu n’inspire pas confiance, il entretient naturellement un climat d’angoisse autour de lui, c’est cette angoisse qui génère la césure entre la volonté de posséder et la volonté de jouir.

 Si jouir et posséder sont incompatible chez le chef ou chez la femme, c’est par qu’ils n’ont pas confiance en D, ou en eux. Le chef et la femme se complaisent dans cette angoisse, car c’est cette angoisse qui justifie leur volonté de pouvoir, puisque c’est par cette angoisse que le peuple, ou l’homme, deviennent dépendants du chef pour jouir. 

 Le peuple d’Israël manque d’honnêteté  dans la recherche de sa subjectivité, c’est pour cela qu’il génère de l’angoisse autours de lui. (Certains juifs se complaisent dans cette angoisse, par ce qu’elle crée l’espace propice a la conquête du pouvoir). Lorsque le peuple juif sera capable de danser de toutes ses forces devant D sans jouer un jeu, alors, l’angoisse disparaitra et la guerre aussi. Si Saul devait tuer les enfants d’amalek, c’est par ce qu’il n’était pas capable de danser....

Salut Rav,

Merci bcp pour la deuxieme partie.

La chose la plus surprenante c'est que tu ne parles pas explicitement du sionisme alors que tu l'evoques dans ton titre ("Judaisme et Sionisme"). Je pense que tu essayes de faire une critique du sionisme de maniere un peu voilee.  J'aimerais bien comprendre ta critique du sionisme ou si on reprend les termes de ton texte, en quoi le sionisme manque t-il d'honnetete dans la recherche de la subjectivite? ou si tu veux, pourquoi le sionisme n'inspire t-il pas confiance chez les non juifs et genere t-il de l'angoisse? Bref pourquoi ca ne marche pas tres bien? Est-ce la faute du sionisme ou de l'islam radical qui refuse toute souverainte juive quelqu'elle soit?

Autres remarques. C'est vrai que les juifs ont toujours eu du mal a se definir. Mais si on demande aux goyim ce que represente les juifs pour eux, ils pointent l'universel chez les juifs de maniere assez claire:

1. les juifs representent l'origine (comme disait Pascal "le peuple le plus ancien du monde")

2. l'histoire du peuple juif est l'incarnation de la condition humaine


Les juifs rejoingnent donc l'universel de maniere presque involontaire ou plutot indirecte.  Le sionisme veut faire rentrer les juifs dans l'Histoire alors que c'est un peuple qui vit en dehors de l'Histoire. Tu as raison, rentrer dans l'Histoire c'est le risque de perdre sa subjectivite. Mais je pense que le risque doit etre pris. Il faut juste trouver une maniere juive de vivre dans l'Histoire. 

Réponse du Rav

Ce que je pense que lorsque les nons juifs voient l'universel dans les juifs, il essaient de nier leur existence,  c'est une maniere de dire que c'est un peuple qui n'existe pas vraiment.

En ce qui concerne le sionisme je voulais dire qu'il y a deux manieres de faire venir le messie. La maniere de josef, qui passe par la guerre et la recherche du pouvoir, c'est le massiah ben yossef, c'est la maniere du sionisme.

Il y a la maniere de david qui est de le faire venir par la danse et l'autheticite de la prophetie, c'est le messie fils de david, peut etre que ce sont deux etapes de l'histoire mais je pense qu'on aurait pu en sauter une

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