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Writer's pictureRav Uriel Aviges

Chavouot 5774

La torah est comparée d'une part a l'arbre de vie et d'autre part a l'arbre de la connaissance du bien et du mal. pourtant, selon le zohar, ces deux arbres sont deux arbres distincts. Adam devait manger l'arbre de vie, mais il ne devait pas manger de l'arbre de la connaissance. Connaître et vivre sont deux modalités distinctes de l'existence, comment la torah peut elle les réconcilier?

La torah est comparée dans le talmud à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, mais elle est aussi comparée à l’arbre de la vie. Cette double comparaison peut paraitre contradictoire, car à première vue l’arbre de la vie et l’arbre de la connaissance sont deux arbres distincts. Dans la bible, lorsqu’Adam mange de l’arbre de la connaissance, il amène la mort dans le monde, alors qu’au contraire l’arbre de la vie entraine la vie éternelle. La vie est l’opposé de la connaissance puisqu’elle est une jouissance spontanée de l’instant, alors que la connaissance est une soustraction de la vie, connaitre c’est toujours, en quelque sorte, mourir.

Si le midrash et le talmud compare la torah a la vie et a la connaissance, c’est par ce que les rabbins du talmud pensent que la torah peut réaliser la synthèse entre ces deux modalités de l’être.

1- Opposition entre l’arbre de la vie et celui de la connaissance

La beraitah dans le 6 Emme chapitre de pirkei avoth dit « les versets disent : « Et ces tables étaient l'ouvrage de Dieu; et ces caractères, gravés sur les tables, étaient des caractères divins. » ne lit pas « graves » « harout », mais « libre » « herout », car seul est libre celui qui s’occupe de la torah ».

Le Zohar (parasha Haye Sarah) commente cette enseignement en disant « Libéré de l’ange de la mort qui ne peut pas avoir de prise sur lui. Et ceci est une évidence car si l’homme s’était attaché a l’arbre de la vie qui est la torah, il n’aurait pas apporté la mort pour lui même et pour tout l’univers, c’est pour cette raison que lorsque D a donne la torah a Israël il a dit « harout sur les tables » et c’est ce que le verset des psaumes dit « D a dit : « vous êtes des Eloqim », car celui qui s’occupe de la torah le serpent qui a obscurcit le monde n’a pas de prise sur lui. » 

Dans ce passage, Le zohar met clairement en opposition l’arbre de la vie avec celui de la connaissance. La torah est l’arbre de la vie et elle s’oppose à l’arbre de la connaissance. Le zohar explique que la torah permet « à l’homme d’être comme D », lorsque l’homme grave les parole de torah dans son cœur il devient comme D, car les lettres de la torah sont l’œuvre de D lui même.

 Le serpent a tente Ève en lui faisant croire que l’arbre de la connaissance la mettrait au même niveau que D, alors qu’en fait c’est l’arbre de la vie, c'est-à-dire la torah, qui met l’homme au même niveau que D.

Pour le zohar, la mort c’est la tentation d’être D, or, en s’occupant de la torah, en gravant les lettre de la torah dans son cœur, l’homme devient comme D, il n’est donc plus tente d’être D, il est donc libéré de la mort.

Ce passage du zohar est énigmatique, nous allons essayer de l’analyser point par point.

Le premier point est l’opposition que le zohar fait entre l’arbre de la connaissance et la torah. Cette opposition peut surprendre, car a première vue, la torah est une connaissance, en étudiant la torah, on acquiert un savoir, on conceptualise, pourquoi le zohar oppose t il la connaissance et l’étude de la torah ?

Cette opposition s’explique par le fait que la torah a été imposée au peuple juif. Comme le talmud le dit « D a retourne la montagne du Sinaï comme une marmite sur les enfants d’Israël et il leur a dit « soit vous acceptez la torah soit vous serez enterrés ici !». De même lorsque les juifs acceptent la torah, ils disent « nous accomplirons puis nous comprendrons ». Accepter avant de comprendre, c’est l’opposé de la connaissance, c’est vivre. C’est pour cette raison que la torah est appelle l’arbre de vie, par ce qu’elle s’impose de manière spontanée comme l’évidence de la vie. (cf.- Levinas lectures talmudique la tentation de la tentation)

Adam et Ève ont fauté par ce qu’ils ont voulu comprendre avant de vivre, en pensant pouvoir se désincarner a l’image de D, alors qu’en fait, l’homme ne peut pas échapper a la limite et a la réalité de son corps. La vie vient avant la connaissance et pour cette raison la torah doit être acceptée comme une manière de vivre avant de devenir un savoir.

Le zohar continue en disant que « celui qui accepte la torah se libère de la mort ». Le zohar parle de la mort inhérente à l’acquisition de la connaissance. La connaissance est une mort si elle s’oppose à la vie, si elle ne découle pas de la vie. Mais si un homme accepte la torah comme une manière de vivre indiscutable, alors la connaissance et la compréhension de la torah, n’est plus mortifère, elle devient une interprétation de la vie, elle devient la vie.

 C’est ce que le zohar exprime en disant que al torah libère du venin du serpent, c'est-à-dire qu’elle libère de la sensation mortifère et lugubre qui existe dans la vie spirituelle ou intellectuelle. (Il suffit de regarder les crucifix dans les églises et les sourates incitants au jihad dans le coran, pour comprendre que seul le judaïsme a su se libérer complètement de l’aspect gothique et funeste inhérent a la spiritualité).

L’erreur d’Adam a été de manger le fruit de la connaissance avant de manger celui de la vie, c’est pour cette raison que la connaissance est devenue une source de mort. Mais celui qui accepte la torah, celui qui la grave dans son cœur, celui qui accepte la vie, avant de vouloir connaitre, pour celui la, la connaissance n’est plus une névrose, elle devient une source de vie. 

2- La torah comparée à l’arbre de la connaissance

Le talmud dans Roch Hachana (16a) compare l’arbre de la connaissance à la torah. Le talmud dans le traite de Roch Hachana dit « rabi yehudah dit : pourquoi la torah a-t-elle demande d’apporter deux pains comme sacrifice a chavouot, par ce que le jour de chavouot D juge le fruit des arbres c’est pour cela qu’il a commandé : « apportez devant moi des pains pour que je bénisse le fruit des arbres ! ». Ce passage du talmud est difficile à comprendre car le blé ne pousse pas sur un arbre. Rashi explique « que rabi yehudah pense (traitée de sanhédrin 70) que l’arbre de la connaissance était du blé »,

 Le chenei louhot haberit (rav ishaiaou ben Abraham Halevi Horowitz, Prague 1560, Jérusalem 1630) explique que chavouot est le jour du don de la torah, or la torah est l’arbre de la connaissance du bien et du mal, c’est pour cela que selon rabi yehudah la torah commande d’apporter des miches de pain a chavouot. 

Ce passage du talmud identifiant la torah avec l’arbre de la connaissance semble contredire le passage du zohar cité précédemment qui comparait la torah à l’arbre de vie en l’opposant à celui de la connaissance. Mais en réalité il ne fait que le compléter, la torah est aussi l’arbre de la connaissance, puisque, lorsque les juifs ont acceptes la torah, ils ont dit « nous accomplirons, puis nous comprendrons ». « Nous comprendrons », signifie définir le bien et le mal.

 Accepter la torah c’est aussi comprendre et définir le bien et la mal, mais cette compréhension n’a de sens que si on accepte d’abord d’accomplir et de vivre a travers la loi de manière spontanée.

(Le chenei louhot haberit pense que l’arbre de la vie et celui de la connaissance sont le même arbre. En fait les fruit de l’arbre de la connaissance, c’est la vie, et le fruit de l’arbre de la vie c’est la connaissance.)

Le chenei louhot haberit explique qu’Isaac est comparé a l’arbre de la connaissance, puisqu’il a engendré Jacob et Esaü, c'est-à-dire le bien et le mal. Alors que Jacob est l’arbre de la vie, par ce que tous ses enfants sont des justes.

 Or, les frères de Josef ne sont pas plus justes qu’Esaü, Esaü n’a pas vendu son frère comme esclave, et il n’a pas essayé de le tuer.

 Les enfants de Jacob sont justes uniquement par ce qu’ils s’identifient a une mission historique. Les enfants de Jacob justifient leurs défauts et leur nature par ce qu’ils savent qu’ils peuvent utiliser leur défauts pour construire l’histoire d’Israël, c'est-à-dire qu’ils s’inscrivent dans le déroulement du progrès de la vie.

Esaü n’est mauvais que par ce qu’il ne s’inscrit pas dans la continuation du message d’Abraham. Les frères sont bons malgré leur défaut par ce qu’ils acceptent de faire partie de la destinée du peuple d’Israël. Les frères acceptent leur vie et leur destinée historique, comme une donnée incontournable.

Le roi David est né à chavouot, il est constamment comparé dans la torah à Esaü, il est roux et il est poilu. Alors que le roi Saul est comparé à Jacob. Pourtant à la fin, c’est David qui crée la dynastie royal. La bible veut nous montrer qu’Esaü n’est mauvais que si il ne s’inscrit pas dans la vie, c’est à dire la continuation historique d’Israël, mais lorsque l’on accepte la vie, c'est-à-dire, le sens historique d’Israël et de l’humanité, le mal peut être transforme en bien.

 C’est pour cette raison qu’Isaac voulait bénir Esaü, car le messie devait ressembler plus à Esaü qu’a Jacob. Jacob était une étape, l’étape de l’arbre de la vie. L’étape ou l’homme s’identifie a une destinée inéluctable historique qui le dépasse. L’étape ou il accepte son identité juive et son rôle dans l’histoire en tant que juif.

 Après cette étape, le mal peut être transforme en bien, si il est utilisé dans le sens de la construction de l’histoire.

3- le don de la torah et la faute du premier homme.

Il y a un point commun entre la faute du premier homme et la révélation du mont Sinaï, c’est que dans les deux cas après la révélation l’être humain éprouve la honte. Les versets disent : « Or, tout le peuple fut témoin de ces tonnerres, de ces feux, de ce bruit de cor, de cette montagne fumante et le peuple à cette vue, trembla et se tint à distance. 15 Et ils dirent à Moïse: "Que ce soit toi qui nous parles et nous pourrons entendre mais que Dieu ne nous parle point, nous pourrions mourir." 16 Moïse répondit au peuple: "Soyez sans crainte! C’est pour vous mettre à l'épreuve que le Seigneur est intervenu; c'est pour que sa crainte vous soit toujours présente, afin que vous ne péchiez point. » Le talmud dans Nedarim (20a) explique que la crainte dont il est question c’est la honte « la boucha », (« la boucha » désigne en hébreux la timidité et la honte). 

Lorsqu’Adam entant la voix de D après avoir mangé de l’arbre il a honte, et il se cache. 

Cependant, la honte dont il est question chez adan, n’est pas la honte dont il est question sur le mont Sinaï. Adam a honte d’être nu, Adam a pris conscience qu’il avait un corps et il a honte de ce corps. Adam a cherché à connaitre le bien et le mal avant d’accepter la vie, il a donc créé un fossé entre lui et son corps. Devant D il ne peut que se cacher.

Par contre, le talmud dans Nedarim explique que la honte des juifs après le mont Sinaï est comparable à honte d’un homme qui regarde le vagin d’une femme. Pour le talmud regarder le vagin d’une femme est l’expérience opposée par excellence au don de la torah. 

Le vagin est honteux pour l’homme par ce qu’il l’origine de son existence. Les juifs aux moments du mont Sinaï n’ont pas regardé D. Ils ont détourné le regard, c’est pour cette raison qu’ils peuvent survivre à la révélation sinaique.

 Lorsque Moshe demande à voir la face de D, D lui répond, « personne ne peut me voir et survivre ». La torah nous explique par cette réplique, que l’essence de la vie c’est détourner le regard de D. vivre c’est refuser de regarder D en face. Pour reprendre la terminologie du talmud, vivre c’est ne pas regarder le vagin qui nous a donne naissance. C’est créer un point aveugle avec l’existence. C’est accepter la loi avant de la comprendre.

La honte dont il est question dans le mont Sinaï ce n’est pas la honte d’avoir un corps, mais c’est la honte de se rendre compte qu’en réalité on fait « un » avec D. après la révélation sinaique l’hommes se rend compte que le vagin dont il est issue c’est D lui même. c’est par ce que l’homme fait un avec D qu’il ne peut pas le regarder en face.

Paradoxalement, l’étude de la torah est une manière de se séparer de D, de se cacher de D, d’exister avec D.

 Lorsque l’on étudié la torah, ou que l’on accomplie les mitswoth on discute avec D. 

Maimonide n’arrive pas a comprendre comment D peut parler. C’est philosophiquement très dur à admettre.

 D nous parle pour se cacher. Après la faute, Adam a honte de se présenter devant la voix de D, après le don de la torah (cavyachol) c’est D qui a honte, et qui se cache en nous parlant. 

4- La faute du veau d’or comme partie intégrante du don de la torah

Le maharal de Prague explique dans le béer hagolah que la faute du veau d’or faisait partie du don de la torah. Les juifs ont vraiment reçu la torah quand ils ont fait le veau d’or, car c’est a travers le veau d’or qu’ils ont pris conscience qu’ils ne faisaient pas « un » avec D. (béer 3, chapitre 2)

Cette idée parait difficile. Mais on retrouve une idée similaire en ce qui concerne la faute du premier homme.

La torah nous dit qu’il y avait deux arbres dans le jardin d’éden, un arbre qui assurait la vie éternelle et l’autre qui donnait la connaissance du bien et du mal et qui apportait la mort.

 Si Adam n’avait pas mange l’arbre de la connaissance, alors il aurait vécu éternellement, ce qui revient à dire que, dans ce cas, l’arbre de la vie éternelle n’avait aucune raison d’exister. 

L’erreur d’Adam a été de manger le fruit de l’arbre de la connaissance avant celui de l’arbre de la vie. En acceptant la torah, les juifs ont réparé cette faute. Car ils font précéder la vie à la connaissance. Mais il n’empêche, que la faute d’Adam était nécessaire a l’existence même de l’arbre de la vie. Car, l’arbre de la vie n’existe que par ce que la mort l’a précédé. Ceci s’explique par ce qu’accepter la vie, c’est aussi accepter l’erreur et la faute, puisque c’est admettre un point aveugle.

(Toute connaissance n’est possible que si on isole un objet d’étude. On ne peut connaitre qu’a partir d’un point aveugle que l’on ne remet pas en question. Tous les domaines scientifiques admettent, au moins un point aveugle, qui permet d’isoler un objet d’étude, ou une discipline de recherche. Accepter la vie c’est vivre la réalité de ce point aveugle, comprendre le bien et le mal c’est créer une connaissance a partir de cette acceptation.)

Accepter la vie spontanément, c’est refuser de voir la vérité en face, c’est donc accepter d’être faillible. Connaitre le bien et le mal c’est comprendre que tout savoir est bâti sur cette faillibilité. 


 

Les documents

 

Texte 1- la torah un arbre de vie

משלי פרק ג

(טז) אֹרֶךְ יָמִים בִּימִינָהּ בִּשְׂמֹאולָהּ עֹשֶׁר וְכָבוֹד:(יז) דְּרָכֶיהָ דַרְכֵי נֹעַם וְכָל נְתִיבֹתֶיהָ שָׁלוֹם:(יח) עֵץ חַיִּים הִיא לַמַּחֲזִיקִים בָּהּ וְתֹמְכֶיהָ מְאֻשָּׁר:

Elle porte la longévité en sa droite, et en sa gauche la richesse et l'honneur. 17 Ses voies sont des voies pleines de délices, et tous ses sentiers aboutissent au bonheur. 18 Elle est un arbre de vie pour ceux qui s'en rendent maîtres : s'y attacher, c'est s'assurer la félicité.

זוהר כרך א (בראשית) פרשת חיי שרה דף קלא עמוד ב

חירו דמלאך המות דלא יכיל לשלטאה עלוי, והכי הוא ודאי דאי אדם הוה אתדבק באילנא דחיי דאיהו אורייתא לא גרים מותא ליה ולכל עלמא, ובגין כך כד יהב קודשא בריך הוא אורייתא לישראל מה כתיב בה חרות על הלוחות והא אוקמוה ואלמלא אינון לא חטו ושבקו אילנא דחיי לא גרמו מותא לעלמא כמלקדמין, וקודשא בריך הוא אמר (תהלים פ"ב) אני אמרתי אלהים אתם ובני עליון כלכם חבלתון גרמיכון אכן כאדם תמותון וגו' ועל דא כל מאן דאשתדל באורייתא לא יכיל לשלטאה עלוי ההוא חויא בישא דאחשיך עלמא

Et ces tables étaient l'ouvrage de Dieu; et ces caractères, gravés sur les tables, étaient des caractères divins.

Etaient l’ouvrage de Eloqim, elles Au sens littéral : C’est Lui, dans Sa gloire, qui les a faites. Autre explication : C’est comme si un homme dit à un autre : Toute l’activité de telle personne consiste à effectuer tel travail ! De la même manière, tout le plaisir du Saint béni soit-Il est dans la Tora.

Pirkei avot

AND IT SAYS, AND THE TABLES WERE THE WORK OF GOD, AND THE WRITING WAS THE WRITING OF GOD, GRAVEN UPON THE TABLES.25 READ NOT HARUTH [WHICH MEANS ‘GRAVEN’] BUT HERUTH [WHICH MEANS ‘FREEDOM’].26 FOR THERE IS NO FREE MAN FOR THEE BUT HE THAT OCCUPIES HIMSELF WITH THE STUDY OF THE TORAH;

Zohar

Libéré de l’ange de la mort qui ne peut pas avoir de prise sur lui. Et ceci est une évidence car si l’homme s’était attaché a l’arbre de  la vie qui est la torah, il n’aurait pas apporté la mort pour lui même et pour tout l’univers, c’est pour cette raison que lorsque D a donne la torah a israel il a dit « harout sur les tables » et c’est ce que le verset des psaumes dit « D a dit : « vous êtes des elokim », car celui qui s’occupe de la torah le serpent qui a obscurcit le monde n’a pas de prise sur lui. »

2- La torah comme l’arbre de la connaissance

It has been taught: R. Judah said in the name of R. Akiba: Why did the Torah enjoin on us to offer an ‘Omer on Passover? Because Passover is the season of produce. Therefore the Holy One, blessed be He, said, Bring before Me an ‘Omer’ on Passover so that your produce in the fields may be blessed.23 Why did the Torah enjoin on us to bring two leaves on Pentecost? Because Pentecost is the season for fruit of the tree. Therefore the Holy One, blessed be He, said: Bring before Me two loaves on Pentecost so that the fruit of your trees may be blessed. ((24) The connection between the loaves and fruit lies in the fact that firstfruits were not brought to the Temple before Pentecost.24) Why did the Torah enjoin on us to pour out water on Tabernacles?25 The Holy One, blessed be He, said, Pour out water before Me on Tabernacles, so that your rains this year may be blessed. Also recite before Me on New Year [texts making mention of] kingship, remembrance, and the shofar-kingship, so that you may proclaim Me king over you; remembrance, so that your remembrance may rise favourably before Me; and through what? Through the shofar.26

Texte 3 l’arbre de la connaissance et de la vie dans la genese

L'Éternel-Dieu façonna l'homme, - poussière détachée du sol, - fit pénétrer dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint un être vivant. 8 L'Éternel-Dieu planta un jardin en Éden, vers l'orient, et y plaça l'homme qu'il avait façonné. 9 L'Éternel-Dieu fit surgir du sol toute espèce d'arbres, beaux à voir et propres à la nourriture; et l'arbre de vie au milieu du jardin, avec l'arbre de la science du bien et du mal.

L’Éternel-Dieu prit donc l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le soigner. 16 L’Éternel-Dieu donna un ordre à l’homme, en disant: "Tous les arbres du jardin, tu peux t’en nourrir; 17 mais l’arbre de la science du bien et du mal, tu n’en mangeras point: car du jour où tu en mangeras, tu dois mourir!"

La femme jugea que l'arbre était bon comme nourriture, qu'il était attrayant à la vue et précieux pour l'intelligence; elle cueillit de son fruit et en mangea; puis en donna à son époux, et il mangea. 7 Leurs yeux à tous deux se dessillèrent, et ils connurent qu'ils étaient nus; ils cousirent ensemble des feuilles de figuier, et s'en firent des pagnes. 8 Ils entendirent la voix de l'Éternel-Dieu, parcourant le jardin du côté d'où vient le jour. L'homme et sa compagne se cachèrent de la face de l'Éternel-Dieu, parmi les arbres du jardin. 9 L'Éternel-Dieu appela l'homme, et lui dit: "Où es-tu?" 10 Il répondit: "J'ai entendu ta voix dans le jardin; j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché." 11 Alors il dit: "Qui t'a appris que tu étais nu? Cet arbre dont je t'avais défendu de manger, tu en as donc mangé?

L'Éternel-Dieu dit: "Voici l'homme devenu comme l'un de nous, en ce qu'il connait le bien et le mal. Et maintenant, il pourrait étendre sa main et cueillir aussi du fruit de l'arbre de vie; il en mangerait, et vivrait à jamais." 23 Et l'Éternel-Dieu le renvoya du jardin d'Éden, pour cultiver la terre d'où il avait été tiré. 24 Ayant chassé l'homme, il posta en avant du jardin d'Éden les chérubins, avec la lame de l'épée flamboyante, pour garder les abords de l'arbre de vie.

4- le don de la torah, et la timidite.

Or, tout le peuple fut témoin de ces tonnerres, de ces feux, de ce bruit de cor, de cette montagne fumante et le peuple à cette vue, trembla et se tint à distance. 15 Et ils dirent à Moïse: "Que ce soit toi qui nous parles et nous pourrons entendre mais que Dieu ne nous parle point, nous pourrions mourir." 16 Moïse répondit au peuple: "Soyez sans crainte! c'est pour vous mettre à l'épreuve que le Seigneur est intervenu; c'est pour que sa crainte vous soit toujours présente, afin que vous ne péchiez point.

R. Aha of the school of19  R. Josiah said: He who gazes at a woman eventually comes to sin, and he who looks even at a woman's heel will beget degenerate children. R. Joseph said: This applies even to one's own wife when she is a niddah.20  R. Simeon b. Lakish said: 'Heel' that is stated means the unclean part, which is directly opposite the heel.

It was taught: [And Moses said unto the people, fear not: for God is come to prove you,] that his fear may be before your faces:21  By this is meant shamefacedness; that ye sin not22  — this teaches that shamefacedness leads to fear of sin: hence it was said23  that it is a good sign if a man is shamefaced.24  Others say: No man who experiences shame25  will easily sin; and he who is not shamefaced — it is certain that his ancestors were not present at Mount Sinai.

5- le don de la torah c’est savoir qu’il y a un point aveugle que l’on ne peut pas regarder

Moïse et Aaron remontèrent, accompagnés de Nadab, d'Abihou et des soixante-dix anciens d'Israël." 10 Ils contemplèrent la Divinité d'Israël. Sous ses pieds, quelque chose de semblable au brillant du saphir et de limpide comme la substance du ciel. 11 Mais Dieu ne laissa point sévir son bras sur ces élus des enfants d'Israël et après avoir joui de la vision divine, ils mangèrent et burent.

Et vers les nobles Ce sont Nadav, Avihou et les Anciens.

Il n’a pas envoyé Sa main D’où l’on apprend qu’ils auraient mérité qu’Il « envoie » Sa main sur eux.

Ils virent ha-Eloqim Selon le Midrach Tan‘houma, ils L’ont regardé avec une effronterie qui leur venait d’avoir mangé et bu. Quant au Targoum Onqelos, il ne traduit pas ainsi.

6- la vie prime sur la connaissance du bien et du mal

Un bouc, pour faire expiation sur vous.

תורה תמימה במדבר פרק כח פסוק ל

א"ר משרשיא בשם ר' אדא, בכל הקרבנות כתיב שעיר לחטאת ובעצרת אין כתיב לחטאת, אמר הקב"ה לישראל, מכיון שקבלתם עליכם עול תורה מעלה אני עליכם כאלו לא חטאתם מימיכםנו) [ירושלמי ר"ה פ"ד ה"ח]:

Rabi mecharcheia a dit au nom de rabi ada : « A propos de tous les sacrifices il est ecrti un « bouc expiatoire comme pardon », alors qu’a chavouot il n’est pas écrit « comme pardon » , hashem a dit a Israël : « puisque vous avez reçu sur vous le joug de la torah, je vous  considère comme si vous n’avez jamais fauté de votre vie »

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