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  • Writer's pictureRav Uriel Aviges

Behar 5768

Le rapport a la propriété


La parasha de Behar commence par nous parler des lois de la chemitah, l'année sabbatique ou on doit laisser la terre en repos, puis elle nous parle de la mitswah du jubile « le yovel », ou la terre doit revenir a son propriétaire initial. C'est sur cette mitswah que je veux m'attarder pour analyser à travers elle le rapport à la propriété dans la torah. Selon la torah un terrain dans la terre d'Israël ne peut pas être vendu pour plus de 49 ans, car tout les 49 ans c'est le jubile ou la terre revient a son premier propriétaire. Ce premier propriétaire est l'héritier de la famille qui avait reçu cette terre lors du partage d'Israël, a l'époque de Josué. Les terrains avaient été alors distribues aux familles par tirage au sort.

Ce qui est remarquable c'est la manière dont la torah (25-23) exilique cette mitswah « et la terre ne sera pas vendu définitivement, car la terre m'appartiens, car vous êtes des étrangers résidents (temporaires) avec moi. » la question évidente qu’il y a sur verset c'est qu'on ne comprend pas la relation de cause a effet, pourquoi du fait que nous sommes tous étranger sur la terre et que la terre appartient a D, pourquoi doit on rendre la terre au propriétaire initial ?, comme le dit le maharal, la terre est aussi bien a D entre mes mains qu'entre les mains de l'autre propriétaire ! La notion même d’étrangeté et de résidence temporaire sur la terre parait ici étrange, car si je suis assure de retrouver ma propriété initiale, quoi qu'il arrive, je ne me sens pas étranger sur la terre, bien au contraire je me sens enracine dessus.

Il semble au contraire que si les ventes pouvaient être définitives, que l'homme puisse se séparer de sa possession définitivement, c'est a ce moment que l'homme se serait senti étranger et résident temporaire.

Une autre question sur le rapport à la propriété peut être pose sur le premier rachi de la torah. La torah commence par relater la création du ciel et de la terre, or l'acte créateur de D n'est pas le fondement de la torah, car la torah se présente comme un mode de vie, une moral, un code de loi, la genèse qui ne contiens pratiquement aucune loi du code n'aurait pas du faire partie de la torah, ce livre aurait du être un livre annexe qui aurait été mis avec les prophètes, c'est la première question de Rashi sur la torah. Or Rashi répond une réponse étrange il dit « c'est ce que dit le verset des psaumes -la force de ses actions il a raconte a son peuple pour leur donner l'héritage des nations- , car si les nations nous disent vous êtes des voleurs vous avez vole la terre des autres peuples, nous pouvons leur répondre toute la terre appartient a D, puisque c'est lui qui l'a crée, et D a décidé de la prendre des sept nations et de nous la donner a nous », dans cette réponse de rachi, il y a un problème de logique évident, car même si on admet que les nations acceptent l'idée que D a crée le monde, pourquoi accepteraient elles l'idée que D' a décidé de nous donner leurs terres ?, de plus le verset des psaumes que rachi commence par rapporter lui-même dit « la force de ses actions il a raconte a son peuple » ce qui s'signifie que le message de la création du monde est adresse d'abord a Israël, et pas aux autres nations. De plus il est important de remarquer que si D avait voulu que les nation acceptent que la terre d'Israël appartienne aux juifs, il aurait du faire des miracles pour la leur donner, comme il la fait dans la sortie d'Egypte, or il n'en n'a pas fait, il a voulu que les juifs conquièrent la terre par les armes, en intervenant uniquement de manière voile, pourquoi ? Si on lit Rashi dans son sens littéral on en arrive a une conclusion aberrante, c'est que les juifs peuvent affirmer que la terre d'Israël leur revient de droit uniquement par le fait qu'ils ont gagne la guerre, en disant « puisque nous avons gagne la guerre c'est une preuve que D veut que la terre nous revienne, puisque c'est lui qui nous a fait gagne ». C'est une logique hégélienne qui est insoutenable aujourd'hui puisqu'elle disculperait le nazisme et tout les meurtriers qui diraient « puisque nous avons pu tuer, c'est que D nous a aide à le faire, donc nous n'avons fait qu'accomplir la volonté de D ».

Il y a encore une autre difficulté que je voudrais soulever avant d'amorcer une réponse dans les tefillins il y a quatre passages de la torah qui parle de l'unité de D de sa toute puissance et de la sortie d'Egypte. Or dans deux d'entre ces passages ont parle aussi de l'acquisition de la terre d'Israël, sur un des ces passages Rashi commente (exode 13 11) en disant « il ne faut pas que tu vois la terre d'Israël comme un héritage de tes parents, mais comme quelque chose qui se renouvelle constamment » le maharal rapporte un sifri qui dit « de la même manière qu'un homme doit vivre chaque jours comme si il sortait d'Egypte lui-même, il doit vivre chaque jour comme si d' lui donnait la terre d'Israël ». or cette idée est étrange car si on comprend que l'homme doive vivre la sortie d'Egypte tout les jours par ce que cette épisode de l'histoire nous enseigne que la nature entière est un miracle, et un dévoilement de la présence divine, on ne comprend pas qu'est ce que ca veut dire qu'il faut vivre tout les jours comme si on recevait la terre d'Israël personnellement.

Pour expliquer le rapport a la propriété dans la torah je vaux citer par opposition ce passage de rousseau sur l'origine des inégalités rousseau dans un passage très célèbre dit Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : Ceci est a moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'est point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fosse, est crie ses semblables :

Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont pour tous, et que la terre n'est pour personne. En fait la société occidentale actuelle à un rapport difficile à la propriété, l'appropriation est vue comme la cause des guerres et des discordes, elle est même vue par rousseau comme un développement qui va contre nature (ce qui est étonnant par ce que tous les animaux délimitent leurs territoires). Même pour les politiciens de droite la propriété ne se justifie que par ce qu'elle profite a la multitude et a la société en général, comme le disaient Adam Smith, si je cherche mon intérêt je cherche par la même l'intérêt du groupe, mais la société moderne n'arrive pas, et ne veut pas envisager le fait de s'approprier des bien comme un acte positif en soi. La torah elle a une vision positive de la propriété, pour la torah le rapport à l'autre au contraire passe par le rapport à l'acquisition et par l'appropriation, et il en va de même pour le rapport à D. Je vais ici citer deux passages du talmud qui sont repris dans la halacha qui révolterait aujourd'hui les esprits bien pensants. Le premier est un passage du talmud dans eruvin 85 b ou le talmud dit rabbi donnait des honneurs aux riches rabbi akivah donnait des honneurs aux riches, la gemarah raconte ensuite l'histoire d'un jeune garçon dont le père était très riche qui arrive devant rabbi, rabbi en voyant ses habit pense comme ca dit aux états unis que ce jeune vaut une centaine de million de dollar il le met donc a une certaine place dans la synagogue ou a la yeshivah, puis un élève viens et dit a rabbi « mais rav, vous vous êtes trompe le père de ce jeune possède plusieurs villages et des ports, il vaut plusieurs milliard ! » alors rabbi change le jeune de place et il le met a un endroit encore plus honorifique, mais il dit a son élève « va dire a son père que la prochaine fois, il faut que son fils viennent avec des habits beaucoup plus ostentatoires que cela a la yeshivah, car bien que les habits que le jeune porte sont de grande valeurs il ne reflètent pas l'étendue de la richesse du père », il semble donc que rabbi akivah et rabbi avait dans leurs synagogues et leurs yeshivah, un système de place qui correspondait a la richesse de l'élève, celui qui avait un million ne s'asseyait pas a la même place que celui qui en avait deux, et plus un homme avait d'argent plus on lui faisait des honneurs. Il ne semble pas que ces honneurs étaient intéressés puisque l'on sait que rabbi et rabbi akivah étaient tout deux extrêmement riches. (Rabbi était l'héritier de la couronne d'Israël l'équivalent du compte de paris ou de la reine d'Angleterre aujourd'hui, et rabbi akivah le gendre du plus grand milliardaire juif de l'époque l'équivalent de buffet ou de Gates). Il faut cependant comprendre quel est le sens de cet honneur donné aux riches par les sages. Il est intéressant de remarquer que cette honneur donne a la fortune suit le même procédé qui était utilise a la distribution des honneurs rendu aux sages de la torah, ou, celui qui connaissait un traité ne s'asseyait pas a la place de celui qui en connaissait deux, et ou chaque sage devait connaitre sa place dans la hiérarchie du savoir. Pourtant, on comprend que l'on face des honneurs au sages de la torah par ce que en les honorant c'est la torah que l'on honore, mais si on fait le parallèle pour les honneurs rendus riches cela voudrait dire que l'on honore l'argent et la richesse matérielle en tant que tel, et ceci est vraiment le comble de l'opposé de la morale de la torah.

La Mishna dans pirkei avoth dit celui qui dit cheli chelah vechelah cheli am haarets. Celui qui dit ce qui est a moi est a toi, et ce qui est a toi est a moi c'est un ignorant en torah, un homme de la terre. Celui qui ne comprend pas la valeur de la propriété ignore la torah, quelle Mishna étrange, on aurait dit plutôt que celui qui ne reconnait pas la propriété est un voleur, mais quel rapport y a-t-il entre le fait de ne pas accepter l'idée de propriété et le fait de ne pas être érudit en torah ?

Il faut déduire de la Mishna que celui qui arrive à créer un rapport sain a la possession arrive par la même a créer une élévation spirituel comparable a l'élévation de celui qui étudie la torah. Comment est ce possible ? Le talmud (Hulin 91 a) dit que « les justes aiment leur argent plus que leur corps » cette phrase est rapportée par Rashi au sujet de Jacob qui retourne seul pendant la nuit chercher deux petites fioles qu'il avait oublie, en se mettant ainsi en danger pour récupérer sa propriété, et le talmud continue en expliquant pourquoi les justes aiment ils tellement leur argent ? C’est parce que « c'est par l'amour de son argent et de sa propriété que l'on s'éloigne du vol », qu'est ce que cela veut dire ? si j'aime ma voiture pourquoi est ce que je voudrais en avoir une autre plus grande, plus j'aime ma voiture et ce que j'ai moins je vais désirer d'avoir plus, si on désire l'acquisition de nouveau bien c'est que l'on aime pas ce que l'on a, pour le talmud contrairement a rousseau ce n'est pas la désappropriation qui va créer la paix mais au contraire l'amour de sa terre et de sa possession qui va créer la paix et la satisfaction de l'homme. Aimer son argent et sa propriété ce n'est pas évident, la Mishna dit « qui est le riche celui qui est heureux dans sa possession, (dans sa partie) », ce qui veut dire d'abord qu’il ne veut pas plus, mais la raison par laquelle il ne veut pas plus c'est par ce qu'il aime ce qu'il a. Lorsque l'on regarde la bénédiction que l'on fait après le repas, on se rend compte que la première bénédiction est un remerciement sur la nourriture alors que la deuxième bénédiction consiste a remercier d' sur la possession, la possession de la terre, c'est a mon avis le sens du midrash qui dit que chaque jour un homme doit vivre comme si il recevait la terre d'Israël, c'est-a-dire que la possession qu'il acquiert est un don de D, personnel au même titre que le terrain que chaque juif avait dans la terre d'Israël, c'est dans se sens que nous remercions tout les jours D de nous avoir donne la terre, bien que nous sommes en exil. Mais il faut aller plus loin si on veut comprendre pourquoi la possession inconditionnelle amène l'homme a se sentir étranger sur la terre, comme nous l'avons vu dans les versets de la parasha. Il est intéressant de voir que l'on retrouve cette idée chez Hagar la mère d’Ishmaël, la traduction du mot « Hagar », veut dire l'étranger, celui qui réside temporairement. Pourtant lorsque sarah la rejette avec son fils elle retourne à ses racines chez son père en Egypte. Comme Rashi dit si tu lance un bâton même très haut il finit toujours par retourner d'ou il est venu, elle va prendre pour Ishmaël une femme égyptienne qui vient de sa famille elle reste fidele à son héritage et à ses racines et pourtant elle s'appelle l'étrangère celle qui réside temporairement ? N’est ce pas contradictoire !

Evidement, non, car celui qui reste attaché a ses racines et a son héritage culturel financier bien qu'il se fixe quelque part qu'il s’oblige a prendre racine, il prend conscience que son héritage lui survivra, qu'il se met au service de son héritage comme un passeur, il prend conscience de n'être qu'un maillon dans la chaine, un résident temporaire, sa vigne son champs lui survivra, son fils aussi. C'est la même idée avec la loi du jubile l'homme qui se fixe a un héritage et a des racines prends conscience de son statue éphémère dans le monde, alors que si l'homme ne s'attache pas a un endroit, et qu'il n'apprend pas a aimer a sa possession, mais qu'il n'aime qu'acquérir au présent, l'homme va penser être la mesure de toute chose. C'est pour cela que le talmud compare le riche a l'érudit en torah parce que l'érudit en torah sort de lui-même, il apprend à se débarrasser de ses désirs, le riche plus il possède plus il prend conscience d'être un grain de sable au service de la société, un gestionnaire pour les autres. (on parle d'un riche qui a travaille moralement dans ce sens, le talmud veut dire que la richesse peut être un moyen d'atteindre des niveau de spiritualité au même titre que l'érudition, le talmud ne dit pas que tout riche ou tout érudit devient automatiquement un homme de haute stature spirituel).

Partie 2

Je vais maintenant essayer de généraliser l'idée précédente pour expliquer que le rapport a la possession (décrit par rousseau) dans le monde occidentale a contribue à créer la société dans laquelle nous vivons, c'est-a-dire la société du simulacre et la société du spectacle. Je veux aussi expliquer que le phénomène n'est pas nouveau qu'il ne date pas de l'âge moderne, mais que c'est une constante que l'on retrouve chez Esaü l'ancêtre de Rome et de la société chrétienne selon les midrashim.

Esaü vend son droit d'ainesse, son héritage pour un plat de lentille, c'est bien connu, il ne prétend pas a la possession de la terre d'Israël, vu que cette possession, cette héritage est aliénée a une condition difficile l'exile pendant 400 ans. Est-ce pour cela qu'Esaü ne cherche pas à posséder, bien au contraire nous disent les midrashim en fait il se marie avec la fille de Ishmaël avec l'intention secrète de tuer celui-ci, et prendre possession de ce qu'il peut, son plan est de tuer Jacob pour que tout le futur de l'humanité passe par lui. Esaü est depuis le début vu comme un universaliste.

La force d'Esaü c'est la communication, il chasse avec sa bouche dit la torah, Isaac l'aime par ce qu'il a en lui l'attribut de la rigueur de la logique « le din », en fait ce rapport a l'autre qui ne s’associe pas la possession mais qui ne passe que par la parole et l'analyse logique et la communication est de facto un rapport de désincarnation de simulacre de mise en scène et de spectacle, un rapport universaliste. Pourquoi ? Par ce que si on peut tout analyser tout communiquer, on peut tout recopier, tout cloner, le réel disparait. Ce qui rend l'homme unique et irremplaçable c'est son lien à la possession à son héritage à son endroit, si on nie l'idée de possession on nie l'unicité de l'être humain.

Le premier rachi de la torah ne cherche pas à justifier les guerres d'Israël face aux nations, il veut seulement dire que l'homme ne doit pas avoir honte de posséder par ce que ce qu'il possède est un cadeau de D, et que c'est aussi une responsabilité. Rachi décide de commencer son commentaire de la torah avec cette idée, car il sait que dans le monde occidental dans lequel il vit, c'est cette négation du rapport à la possession, qu'il faut combattre d'abord si on veut rétablir un droit à exister à l'être humain.

Dans le mythe de la création de Rome, Romulus se délimite un territoire, son frère jumeaux Remus en est jaloux et tue son frère pour s'accaparer sa possession, on voit déjà ici très clairement, que l'idée que toute possession est jugée mauvaise pour Rome, mais que c'est cette négation du droit à posséder qui entraine la volonté d'un pouvoir universel de Rome.

Pour communiquer une idée a un autre homme je suis oblige de la désincarner ou de simuler son incarnation par un spectacle, c'est ce la force d'Esaü, cela a toujours été la force de l'église et de la civilisation occidentale, il n'y a pas de différence fondamentale entre les publicités pour le coca cola et la messe, entre un tableau de Michel-Ange et CNN, les deux sont des mises en scènes, des analyses qui permettent une communication une classification qui est basée sur le symbole. Toutes les sciences occidentales mathématiques physiques, sont basées sur ces principes d'analyses des mécanismes en vue de les reconstituer en vue de cloner.

Le talmud pense que les ismaélites sont plus dépravés moralement dans les interdit sexuels (kidushin 49b) que les enfants d'Esaü, mais Rashi reconnait que c'est chez Esaü que la mise en scène de l'érotisme et la plus forte (gitin 90 b). Le midrash dit que lorsque Esaü est mort les anges on voulu le placer dans le jardin d'Eden a cote de son père Isaac par ce qu'il lui ressemblait en tout point, et c'est D lui-même qui a du chasser Esaü jardin d'Eden, car il était le seul à comprendre la vanité d'Esaü. Ce midrash en dit long sur Esaü. Esaü clone son père même les anges se trompent, mais le fait est que ce clonage est un crime, c'est ce que d' témoigne en disant que Esaü c'est dans son cœur « bientôt les jours du deuil de son père arriveront etc. » en fait Esaü tue en copiant.

Esaü est vu comme l'homme de l'action, son nom veut dire celui qui fait ou qui est fait, le midrash dit que son père l'a appelle ainsi en pensant qu'il fera la volonté de D, c'est celui qui vit un présent perpétuel qui fait avancer le monde qui crée le progrès. Le talmud pense que la loi orale ne peut se développer que grâce à Esaü : rabbi Meir, rabbi akivah, et même rabbi selon certain midrashim descendent d’Esaü.

Alors que Ishmaël est vu comme l'homme qui écoute passivement c'est l'homme de la racine et de l'héritage comme nous l'avons vu avec sa mère Hagar, c'est le constructeur du sacré dit le talmud dans yomah 9b, celui qui a construit le deuxième temple, alors qu'Esaü est vu comme le destructeur du sacré, car il désincarne la vie en niant la racine de l'homme. Pour conclure je vais simplement dire rapidement qu'il y a un contradiction irréductible entre, Esaü l'analyse la communication l'être du symbole, et Ishmaël l'homme de l'héritage et de l'unique, cette contradiction ne peut être résolue que par Israël, c'est le sens de ce que les juifs ont dit en acceptant la torah « nous ferrons et nous écouterons », nous ferrons est en relation avec Esaü et nous écouterons avec Ishmaël. Les versets (Isaïe 42 11) montrent qu'Ishmaël est devenu nomade avec la destruction de Jérusalem par les romain, et que ce nomadisme s'arrêtera avec la reconstruction de Jérusalem, cela veut dire a mon sens que le sens de l'héritage et de la possession de Ishmaël est ronge par l'analyse désincarnant de Esaü, ce qui empêche a Ishmaël de trouver le repos, le talmud compare Ishmaël a un ours attache a une chaine qui ne supporte plus son attachement a un pic et qui tourne en rond sans pouvoir s'en détacher.

(Meguilah 11, avodah Zarah 2) Le rôle d'Israël dans l'histoire c'est de lier l'héritage et le rapport a la possession physique et culturelle avec l'analyse structurelle et désincarnant, c'est dans cette direction que tend l'avènement messianique. (Si vous voulez en savoir plus lisez le livre du chapitre des chants, sur le chant de l'ours, avec le commentaire du yaabets)

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