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  • Writer's pictureRav Uriel Aviges

Le don d'organe

Le don d'organe fait par un être vivant


Le talmud dans sanhédrin nous donne les détails de la mitswah négative de la torah qui dit "tu ne te tiendras pas debout devant le sang de ton frère". Le talmud explique que cette mitswah oblige l'homme à sauver son ami si il est en danger de mort. Le talmud explique que cette mitswah négative renforce et élargie le commandement positif de la torah qui oblige l'homme à rendre un objet perdu a son propriétaire, et a le sauve de tout dommage par ce que le degré d'obligation d'un commandement négatif est plus fort que le degré d'un commandement positif. Par exemple pour un commandement positif l'homme n'est pas oblige de dépenser toute sa fortune, il n'est oblige que d'utiliser le tiers de son argent pour accomplir n'importe quel commandement positif (comme par exemple pour acheter des tefillin ou un loulav) de plus le commandement positif qui oblige a retourner un objet a son propriétaire dit explicitement que ce commandement ne s'applique que si le fait de sauver l'autre n'occasionne pas de perte au sauveteur. C'est pour cela que la torah a ajoute un commandement négatif qui oblige la personne a sauver une personne en danger de mort même si pour cela il doit dépenser toute sa fortune personnelle, car pour n'importe quel commandement négatif l'homme est oblige de dépenser tout son argent pour ne pas transgresser l'interdit.

De plus nous savons que dans un cas de danger de mort ou pour sauve une vie tout les interdit de la torah sont levés sauf les trois exceptions des rapports interdits de l'idolâtrie et du meurtre, cependant si la vie n'est pas mise en danger seulement un membre peut être perdu, la personne reste tenu d'observer tout les commandements négatif de la torah. (Ceci exclu les commandemants positif ou les commandemants d'ordre rabbinique). On pourrait donc déduire que l'homme est oblige de donner un de ses membres pour sauver la vie d'un autre. Ceci est en effet l'avis du rav yossef karo l'auteur du shulhan harouch qui dit a la fin de son livre le deit yossef (hoshen mishpat 426) que c'est une obligation de donner un organe pour sauver la vie de son prochain (il cite a ce propos le talmud de Jérusalem selon l'explication de commentaire allemand de la fin du moyen âge le hagahot maymoniot, dont le texte original ne se trouve dans aucune édition de ce livre connue a ce jour) le rav karo va plus loin en disant que cette obligation s'applique même lorsque la personne qui va donner un organe risque lui même de mettre sa vie en danger, même dans ce cas selon le rav karo l'homme est oblige de donner un organe et de se metre en danger.

Il y a un rav qui discute sur cette décision du rav karo qui n'est autre que l'un des maitres du rav karo lui même le radbaz. Il discute sur deux points. Premièrement il pense qu'une personne n'est pas oblige de donner un membre pour sauver son ami en danger de mort (il est évident que même selon le radbaz si il le fait, il fait une mitswah mais ce n'est pas une obligation). Deuxièmement il pense que si ce don peut metre la vie du donneur en danger il est interdit de donner un membre pour sauver son ami. Le radbaz pour justifier son opinion fait la distinction suivante. Il est vrai que pur ne pas transgresser un interdit négatif de la torah un homme est tenu même de sacrifier un membre par exemple si un goy dit a un juif mange du cochon ou je te coupe une oreil si l'opération sera fait sans metre en danger la vie du juif , le juif doit se laisser couper l'oriel, de même chabat si quelqu'un est blesse has vechalom d'une manière ou il n'y aucun danger de mort mais que seul un membre est en danger comme une dent etc. on ne peut pas transgresser les interdit de la torah de chabat pour sauver un membre. Cependant le radbaz dit que l'on ne peut pas déduire de ces lois une obligation a donner un membre pour sauver son ami car dans les cas cite le juif est passif devant perte de son membre has vechalom qui est causée par des éléments extérieures goy ou maladie etc.., alors que le rav karo veut déduire une obligation de donner un membre activement pour ne pas transgresser un interdit de la torah, ceci dit le radbaz est une extrapolation qui n'est pas prouvée! Et comme le dit ailleurs le ramah "tout ce qui n'est pas interdit clairement par les textes de la torah reste pour nous par présomption permis", donc il n'y a pas lieu d'obliger un don d'organe même pour sauver la vie de quelqu'un. Le deuxième point sur lequel le radbaz discute c'est sur la possibilité de mettre sa vie en danger pour sauver la vie d'un autre, qui est une obligation selon le rav karo et le hagahot maymoniot, pour le radbaz c'est carrément interdit, ceci découle de son premier point en effet si la torah n'oblige pas de sauver un homme si on met un de ses membre en danger si quelqu'un décide de le faire c'est uniquement un acte de "hassidout", c'est a dire une volonté d'aller plus loin que la loi ce qui est louable. Or ceci ne peut être justifie que si lorsque la personne qui fait cet acte héroïque ne transgresse pas un autre interdit de la torah, mais metre sa vie en danger est un interdit de la torah, donc cela rend l’acte heroique interdit. Le rav feinstein zal et le rav vais zal ont apporte des preuves que Rashi tenait la même l'opinion que celle du rav karo. Cependant le rav Meir simha de dvinsk a prouve que Maimonide pensait comme le radbaz, sur le point que l'homme ne doit pas metre sa vie en danger pour sauver quelqu'un d'autre. On sait que selon la torah un homme qui a un tue un autre par inadvertance, (par exemple si il a tue has veshalom quelqu'un dans un accident de voiture dans lequel il était en tort) doit partir en exil, dans la ville ou il est exile personne ne peut lui faire du mal par contre si il sort de cette ville le parent le plus proche du défunt a la droit de le tuer impunément). Or Maimonide dit qu'il est interdit a celui qui est condamne a l'exil de sortir de sa ville même pour sauver la vie de personne en danger. Or la seule manière d'expliquer cette interdit c'est par ce qu'en sortant de la ville ou il est exile l'individu met sa propre vie en danger vu que certaines personne on le droit de le tuer si il sort de sa retraite, on voit donc bien que Maimonide pense que l'homme n'a pas le droit de metre sa propre vie en danger pour sauver la vie d'un autre.

Quoi qu'il en soit la halacha finale est que l'on peut faire ce que l'on veut, on ne peut pas obliger halahiquement tout les juifs de donner un organe ou son sang, mais si on le fait c'est une grande mitswah, on peut même permettre de mettre sa vie en danger si quelqu'un se sent la fibre romantique.

Dans le même ordre d'idée si les médecins veulent prendre un organe d'un mort, et que la famille s'y oppose, selon la halacha on ne peut pas oblige la famille à donner le membre du défunt même si le défunt avait fait la demande explicite. Le rav feinstein déduit cette loi du fait que si has vechalom il y a un incendie chabat dans une maison on n'a pas le droit de sortir son argent ou ses biens de la maison le chabat on ne peut sortir que la nourriture que l'on doit manger chabat, par contre si il ya un cadavre on peut sortir le cadavre. On deduit de la que sauver le corps d'un proche a plus de valeur pour quelqu'un que tout son argent. Donc selon le radbaz l'homme n'est pas oblige de donner un membre d'un proche pour sauver la vie d'un autre, par contre selon le rav karo et Rashi évidement que c'est une obligation pour la famille. Mais la halacha n'est pas tranchée, c'est pour cela quendre un organe augmenter les chances de réussites de la greffe. Par ce que la torah considère que l'âme ne se détache pas du corps tant que le corps n'est pas entièrement décomposé, donc selon la torah l'homme ressent Toutes les douleurs qui lui sont infliges même si selon les sondes il est dans le coma, et que les médecins pensent qu'il ne ressent rien, selon la torah l'âme ressent même lorsque les vers veinent manger le corps et l'individu ressent une douleur a ce moment. Le fait que l'on ne puisse pas le percevoir est simplement par ce que nous avons perdu contacte avec lui mais lui il est encore la, donc on ne peut pas faire quelque chose qui accentuerait sa douleur, si le donneur a demander expressément qu'a donc pas le droit de prendre un organe de quelqu'un dont le cœur bat encore même si il est cerebralement mort. La torah dit clairement que la vie est liée au souffle. (Talmud yomah 85))Un point de vue contraire est difficilement défendable et témoignerait de mauvaise foi). Même si le rav karo oblige l'homme a se metre en danger pour sauver l'autre, il ne permet pas de donner même indirectement une mort certaine a quelqu’un pour sauver un autre. Le don d'organe n'est donc une mitswah qu'après la mort cardiaque du doneur.

Ceci est la vision de la halacha. il ne semble pas qu'il y est un problème avec la résurrection des morts, je ne suis pas moi même kabbaliste ,mais de ce que je sais, c'est que selon la Kabala tout les êtres vivant a part ceux qui sont nés chabat ou yom kippour ont des corps reconstitue, c'est a dire que nous ne somme pas des âmes nouvelles et que nous sommes des Frankenstein, en fait nous sommes des guilgoulim c'est a dire des personnes qui ont fait des bonnes actions et qui ne peuvent donc pas aller en enfer mais qui n'on pas finit la mission pour laquelle ils étaient envoyer il doivent donc redescendre. Cependant l'âme du guilgoul est une âme reconstitue come la famille de Sarkozy, c'est à dire que ce sont les parties de plusieurs âmes qui n'avaient pas fini leurs mission qui sont réassemblés pour faire une nouvelle âme. Par exemple si quelqu'un a fait toutes les mitsvot qu'il fallait avec les yeux mais pas avec ces mains, une âme reconstitue redescend avec ses mains et avec la parité de l'âme qui correspond a ces mains etc. lors de la résurrection des morts il y en a qui pense que l'on renait avec le corps premier mais il y en a qui pense que l'on renait avec le corps dans sa dernière reconstitution. Il semble en tout cas qu'un membre puisse servir plusieurs fois a plusieurs personne sans que ca pose de problème au final pour la résurrection des morts.

Personnellement je ne suis pas certain que cela soit une bonne idée d'avoir une carte de donneur car je ne fais pas confiance aux médecins, qui risquent pour réussir une opération de prendre l'organe du mourant même si le cœur bat encore, et ceci malgré les vœux du doneur, car les médecins ont tout intérêt (honneur, argent, satisfaction perso) a ce que la transplantation soit faite et réussite et en prenant l'organe le plus tôt ils maximalisent leurs chances de réussir. La règle est que "l'orgueil rend idiot" et personne n'est plus orgueilleux qu'un chef de département dans un hôpital.

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