La torah nous raconte qu’après avoir traversé la mer rouge, les enfants d’Israël ont fait un chant, une « chirah ». Pour le talmud, « celui qui fait un chant, est assuré d’avoir une place dans le monde futur puis de ressusciter dans les temps messianiques, pour pouvoir interpréter son chant à nouveau. » (Sanhédrin 91b). Pour le talmud, il semble que le chant est l’essence même de la vie de chacun, ainsi que le but de l’histoire universelle. Dans ce texte nous allons essayer d’expliquer pourquoi le fait de faire un chant représente un niveau de spiritualité si haut. Puis nous allons analyser le lien qui relie la rationalité à la musique. Dans un troisième temps nous allons tenter d’expliquer le lien établi par le talmud, entre le mariage et l’ouverture de la mer rouge.
1- Le chant comme ouverture sur une nouvelle rationalité
Lorsque le roi Ézéchias a été sauvé miraculeusement de l’armée de Sanheriv, D a voulu faire de ce roi le messie. Mais les anges ont dit « maitre du monde, malgré tous les chants que le roi David a fait pour toi, tu n’as pas voulu faire de lui le messie, et David a fait ces chants sans que jamais tu n’accomplisses pour lui des victoires miraculeuses, le roi Ézéchias a qui tu as fait un miracle aussi grand, penses-tu vraiment qu’il mérite d’être le messie, alors qu’il n’a écrit aucun chant pour te remercier de sa victoire ! » (Le roi David a gagné plusieurs guerres de manière miraculeuse, mais à chaque fois, David devait participer à la guerre et mettre sa vie en danger, alors que le roi Ézéchias a gagné cette guerre contre l’empire le plus puissant de son temps sans bouger de son lit). La terre a répondu aux anges : « moi je vais chanter un chant à la place de ce juste, comme dit le verset « des ailes de la terre nous avons entendu un chant pour le juste !», mais ce chant n’a pas été suffisant pour D, du fait que la terre ne pouvait pas chanter avec sa bouche, (car la bouche de la terre avait du se refermer pour avaler le sang de Abel,) et ainsi Ézéchias n’est pas devenu le messie. (Talmud Sanhédrin 91) Ézéchias possédait toutes les qualités requises pour être le messie, c’est pour cela qu’il a mérité de voir une victoire miraculeuse que même David n’aurait pas pu espérer. Mais, bien que David avait moins de mérite qu’Ézéchias, David pouvait être le messie, alors qu’Ézéchias ne pouvait pas l’être. Ce qui permettait à David d’être le messie, ce n’était pas sa foi ou son héroïsme, c’était le fait qu’il soit capable de composer de la musique et de la poésie. Il est difficile de comprendre pourquoi le fait de savoir composer de la musique est tellement nécessaire à l’avènement messianique. Dans la même page le talmud explique que la musique et la poésie sont l’essence même de l’avènement messianique. L’avènement messianique ce n’est pas une libération politique ou économique ou même religieuse, c’est un renouveau artistique basé sur la musique et la poésie. Le talmud continue en disant que l’écriture musicale transcende et dépasse l’avènement messianique, puisqu’elle amène à la résurrection des morts. La résurrection des morts a lieu après l’avènement messianique, car elle est le but ultime de la création. Pour le talmud l’essence même de la résurrection des morts c’est la composition musicale, c’est la chirah. Le chant des hébreux commence par le verset « ainsi chanterons Moshé et les enfants d’Israël », le chant est écrit au futur signifiant, selon la guemarah, que les enfants d’Israël vont ressusciter pour chanter ce chant à nouveau. La génération du désert va ressusciter par le mérite d’avoir composé un poème chanté après l’ouverture de la mer, et non pas par ce qu’elle avait accepté la torah au mont Sinaï. Or, on pourrait se demander pourquoi les juifs devraient ressusciter pour chanter le chant qu’ils ont déjà chanté une foi dans le passé ? La torah pense-t-elle que la vie, même après le messie, est un eternel retour ? Le futur est il toujours la répétition du passé ? Non ! Au contraire ! La torah veut nous expliquer que le chant c’est toujours l’ouverture sur un futur à venir qui n’est pas encore là. Le chant permet une ouverture vers l’indéfini du futur. C’est pour cela que le compositeur de musique est assuré d’avoir une place dans le monde futur et de ressusciter, au même titre que le juste, parce que la composition musicale ou poétique témoigne de la capacité du compositeur à s’ouvrir sur un futur à venir encore indescriptible par les mots. Les enfants d’Israël ont pu recevoir la torah, par ce qu’ils avaient été capables d’écrire un chant après l’ouverture de la mer rouge. Si c’est D qui avait ouvert la mer rouge, c’est le chant qui créait l’ouverture dans le cœur des juifs et dans leur esprit. Cette ouverture d’esprit et de cœur leur était nécessaire pour qu’ils puissent s’affranchir complètement de leur condition d’esclave. Après l’ouverture de la mer rouge les juifs avaient besoin de « sauter » vers l’inconnu d’une identité à venir. Le chant permettait aux juifs de s’ouvrir sur une rationalité encore à venir qui n’était pas encore envisageable par des mots pour des anciens esclaves égyptiens. Le chant est l’ouverture sur une nouvelle rationalité qui n’est pas encore exprimable par des mots. Lorsqu’ils sont sortis d’Égypte, les enfants d’Israël n’avaient pas les outils pour se définir en tant que peuple libre, les juifs ne pouvaient pas non plus définir les concepts de la torah. Il fallait que cette loi soit révélée par D. Les juifs sont passifs au mont Sinaï. Cependant, lorsque les juifs ont composé un chant après l’ouverture de la mer rouge, ce sont eux qui ont pris l’initiative de s’ouvrir vers un changement, vers une nouvelle rationalité, et c’est grâce à cet élan que le don de la torah est devenu possible. Si Ézéchias ne peut pas devenir le messie c’est par ce qu’il est incapable de s’ouvrir sur la rationalité nouvelle « à venir » de l’époque messianique. Ézéchias est un juste qui n’a fait aucune faute, mais il est incapable de comprendre que le miracle est le signe d’une nouvelle ère. Par opposition, les juifs sont encore idolâtres lorsqu’ils sortent d’Égypte, mais ils ont compris que l’ouverture de la mer rouge c’était le début d’une nouvelle rationalité, d’un nouveau monde, et ils ont cherché à s’élancer vers cette nouvelle ère, c’est pour cela qu’ils ont mérité l’élection divine. Platon dans le livre de la république explique que chaque gouvernement crée sa musique. Les changements de styles musicaux entrainent les changements de mentalité, et des changements dans les valeurs morales. Cela montre que la musique est la cause du changement dans la manière de raisonner.
2- Composition musicale et construction logique du langage.
Si le talmud pense que la composition musicale c’est l’essence même de la vie et le but de l’avènement messianique, c’est principalement par ce que la musique permet de renouveler le langage raisonné et articulé. Le chant des hébreux avait un sens parce qu’il permettait par la suite de recevoir la torah, et les dix commandements. Pour le talmud l’essence de la vie et de l’histoire se situe dans le mouvement qui articule la musique et le langage. Comprendre comment on passe d’un langage musicale rythmé a un langage parlé articulé par la raison, c’est s’assurer d’avoir une place dans le monde futur et de ressusciter dans les temps messianique, selon le talmud. Même si on ne sait pas vraiment ce que seront les temps messianiques, ni a quoi ressemble le monde futur, par pure curiosité on a tous envie de voir à quoi ca ressemble. On comprend donc qu’il est primordial de s’intéresser au lien qui existe entre la musique et la logique. On peut poser comme postulat que la base de toute la construction logique du langage c’est le principe de non contradiction. Le langage raisonné est possible si on admet qu’un mot vient exclure son contraire. Or, il y a lieu de s’interroger sur le fondement du principe de non contradiction. La physique quantique montre que le principe de non contradiction n’est pas adéquat pour décrire le réel. Un élément de la nature peut être à la foi une particule et une onde, ce qui est totalement contradictoire. Sans rentrer dans les arcanes techniques de la logique on peut simplement dire que Gödel a plus ou moins prouvé que toutes les théories scientifiques et mathématiques étaient basées sur l’acceptation d’une contradiction insoluble comme base d’interprétation du réel. On est en face d’une théorie scientifique, uniquement lorsqu’elle accepte une contradiction comme étant un postulat de base, (équation matière énergie par exemple). Le principe de non contradiction n’est pas un principe scientifique, parce que dans la réalité, les éléments de la nature ont des propriétés contradictoires. De même l’être humain peut être à la fois calme et agité, tendre et agressif. Alors, si le principe de non contradiction n’est pas adéquate pour décrire le réel comment ce fait-il que ce principe soit la base de la structure du langage ? La réponse est la suivante. Le principe de non contradiction est lié chez l’homme à la perception du temps. L’homme ne peut pas percevoir dans le même temps une chose et son contraire, l’individu peut comprendre qu’un homme est tendre et agressif, mais il ne peut pas percevoir cette contradiction dans le même instant. Il doit d’abord percevoir un aspect de la réalité, puis dans un deuxième temps il peut percevoir un autre aspect de la réalité. Un jour je découvre l’aspect tendre d’un individu, le lendemain je perçois son aspect agressif. Les deux propriétés étaient déjà présentes chez l’autre avant ma perception, mais ma perception ne permet pas d’appréhender cette contradiction. Conclusion : « La construction logique du langage est avant tout un rapport à la temporalité. » Évidement, la musique est aussi un rapport à la temporalité, puisque le compositeur compte les temps pour construire le rythme. Mais il semble que le rapport au temps dans la musique est fondamentalement différent du rapport au temps dans le langage logique. Il convient de s’interroger sur la nature de cette différence. J’ai pu comprendre l’essence de cette différence par une expérience. Cette expérience est la suivante : j’ai vu un compositeur entrain d’écouter la musique qu’il avait composée lui-même. J’ai vu que le compositeur était totalement transit et transporté par la musique qu’il écoutait, comme si il était encore entrain de l’écrire au moment où il l’entendait, alors qu’il avait composé cette musique plusieurs années auparavant. Par opposition, je suis moi-même complètement incapable de relire les textes que j’ai écrit ne serait-ce qu’il y a quelques mois. Lorsque mes élèves m’oblige à les relire, par ce qu’ils ont des questions, ma première réaction est toujours de penser « mais c’est quoi cette m! C’est qui le fou qui a écrit ca ? » Évidement, je ne le dis pas à voix haute, pour ne pas perdre mon lectorat, mais enfin, je le pense vraiment. Je pense que pour n’importe quel auteur la relecture est une torture. La phrase écrite échappe à l’écrivain alors que la phrase musicale n’échappe jamais à son compositeur. Évidement il y a lieu de s’interroger sur la raison de ce phénomène. Pourquoi l’écriture échappe-t-elle à l’auteur, alors que la musique n’échappe pas au compositeur ? Je pense avoir trouvé une explication grâce à une autre expérience personnelle. Lorsque j’étais plus jeune j’ai écrit beaucoup de livre en hébreux, des livres excessivement compliqué. La réception de ces livres a été plus que mauvaise personne n’y a rien compris tout le monde a dit « ce type est complètement malade » ou bien «quelle manière arriérée de construire un raisonnement ! ». Pourtant ce sont les seuls livres que je peux relire avec plaisir, exactement avec le même plaisir que le compositeur prend lorsqu’il écoute sa musique. Lorsque je relis mes anciens livres je me dis « Ah ! mais quel génie, comment j’ai pu écrire des choses aussi géniales » Je me suis demandé pourquoi j’étais capable de relire mes écrits en hébreux alors que j’étais incapable de relire mes écrits en français ? La raison est la suivante, mes livres de jeunesse n’étaient adressés à personne, ils étaient plutôt le fruit d’une réflexion intérieur, ces livres étaient avant tout adressés à moi-même, ou à des gens qui me ressemblaient beaucoup (c’est à dire personne). C’est pour cela qu’ils sont très abscons et peu compréhensible pour le commun des mortels. Alors que mes écrits en français sont adressés a un publique ciblé, ces écrits ont pour but de créer un impacte chez le lecteur. De ce fait j’ai toujours l’impression qu’ils mentent et j’ai du mal à les relire. Pour revenir à notre sujet, il semble que le discours parlé s’articule autour du principe de non contradiction, cependant à travers la parole, le principe de non contradiction est dévoyé de son rôle premier. Car avant d’être utilisé dans un discours articulé, le principe de non contradiction est l’expression d’un rapport personnel à la temporalité. L’individu ne peut pas vivre deux instants contradictoires au même moment, mais il sait que ces instants contradictoires existent dans le monde extérieur objectif. L’homme sait qu’il ne capte qu’un aspect de la réalité à la foi, avant son utilisation dans le discours, la logique non contradictoire est vécue comme une connaissance subjective. Cependant dans un deuxième temps, le discours parlé opère un déplacement du principe de non contradiction. Lorsque l’on s’exprime par des mots, le principe de non contradiction n’exprime plus un rapport personnel au temps, au contraire, il devient une possibilité de s’adresser à l’autre. Je peux articuler un discours logique par ce que je considère l’autre comme un contradicteur potentiel que je dois convaincre. Je peux convaincre l’autre et communiquer avec lui parce que nous admettons ensemble le principe de non contradiction comme étant une vérité objective. Dans le langage parlé, le principe de non contradiction articule le lien entre ce qui est objectif et communicable et ce qui est subjectif et de l’ordre de la perception. Par la parole, le principe de non contradiction se transforme : alors qu’il était au départ un outil perceptif personnel, il devient dans le langage un moyen de communication à l’autre. Cette transformation de l’utilisation du principe de non contradiction qui permet le langage, se fait au détriment de deux choses. Premièrement elle se fait au prix d’un arrachement au réel. En effet, puisque le réel peut être contradictoire, (l’homme peut être en même temps doux et cruel, un élément peut être une particule et une onde) si je choisis de décrire des phénomènes objectifs à quelqu’un d’autre, en articulant mon raisonnement sur le principe de non contradiction, je me condamne à l’erreur et à la partialité. En énonçant un discours logique je limite ma perception du réel. Deuxièmement, le basculement de l’utilisation du principe de non contradiction dans le langage parlé, occasionne aussi la perte de la conscience de son identité propre. Puisque avant le langage la non contradiction est le présupposée de ma conscience subjective du temps. (Du fait que je sais que je ne peux pas vivre deux instants contradictoires au même moment, alors que je sais que ces moments contradictoires existent à l’extérieur de moi, je sais que je suis une conscience subjective face au monde.) Avant le langage articulé, la non contradiction me permet donc de me poser comme conscience subjective face au monde. Par contre, après le langage, le principe de non contradiction devient ce qui me permet de communiquer à l’autre. Le principe de non contradiction qui était l’essence de ma conscience propre devient ce qui me permet de communiquer à l’autre et ce que j’ai de commun avec la société en générale. Bref, le langage parlé s’adresse à l’autre grâce au principe de non contradiction, de ce fait, le langage limite la perception du réel et il occasionne une perte de la conscience de soi. La musique est elle aussi basée sur le principe de non contradiction, un silence s’oppose a un son, une note a une autre. En musique la signification de chaque note dépend des notes qui la précède et qui la suive. Cependant dans la musique le principe de non contradiction n’est pas dévoyé pour devenir un moyen de communiquer, il reste avant tout une manière de structurer la conscience du temps. La musique permet de structurer notre conscience du temps. La musique ne cherche pas à communiquer la description d’un objet réel, elle revendique sa subjectivité. La musique s’adresse à l’autre uniquement en lui faisant partager une certaine conscience du temps. En écoutant de la musique je ressens la structure du temps tel que le compositeur l’a vécue. Contrairement au langage, la musique ne prétend pas nous fondre avec le monde, elle nous écarte de la réalité du monde elle nous fait prendre conscience de notre étrangeté face au monde réel. La musique nous dit en substance que prendre conscience du temps c’est s’échapper du réel, par ce que le réel est contradictoire. La musique est donc toujours la face cachée du langage, elle cherche à exprimer ce que le langage doit cacher pour exister. Si les juifs avaient continué à raisonner froidement par la logique après l’ouverture de la mer rouge, ils auraient continué à réfléchir comme des esclaves égyptiens, ils n’auraient pas créé une nouvelle rationalité pour féconder l’événement miraculeux de l’ouverture de la mer. Ce miracle serait resté un accident de l’histoire. Après le miracle, il fallait pouvoir chanter et jouer de la musique pour envisager le réel différemment et pour pouvoir à partir de cette nouvelle perception, créer une nouvelle rationalité. La musique et la poésie permettent une nouvelle rationalité par ce qu’ils permettent de renouveler le rapport au réel dans ce qu’il a d’antérieur à la rationalité. Pour le talmud l’essence de la vie c’est envisager des nouveaux rapports au réel, puis de bâtir des systèmes de langages et de lois basés sur ces perceptions. Ces systèmes de langage vont cacher une partie du réel qui demandera à être découverte par une autre musique, et ainsi de suite. Pour le talmud le discours parlé du monde actuel, c’est la musique du monde futur, puisque la parole cache la partie du réel que nous voulons découvrir dans le futur à venir grâce à la musique.
3- Le mariage et l’ouverture de la mer rouge
Pour finir, et pour faire plaisir à mes élèves, je dois conclure en parlant sur le mariage. Je serais bref. Le talmud dans Sotah dit que le premier mariage d’un homme dépend de son mazal, ce mariage est comparé à l’ouverture de la mer rouge. Par contre le deuxième mariage dépend des mérites des époux. Le talmud semble dire que dans le premier mariage il est très possible qu’un tsadick (juste) se marie avec une rasha (une perverse) ou vice versa, puisque le premier mariage ne dépend pas des mérites. Par contre, dans le second mariage c’est impossible, un juste ne peut se marier qu’avec une femme juste. (Sotah 2a) ce passage parait étonnant, car, il parait évident que la situation idéal serait de ne se marier qu’une seule foi. A plusieurs reprises, le talmud dit que divorcer sa première femme c’est une situation tragique. Alors il aurait été plus équitable que le premier mariage corresponde aux mérites des époux et que le deuxième dépende du mazal ! Pourquoi D a-t-il fait que le premier mariage ne dépende pas des mérites des époux ? La réponse est la suivante, l’ouverture de la mer rouge symbolisait l’ouverture vers une nouvelle rationalité. Le mariage doit être l’ouverture vers un changement à venir, or plus les personnalités des époux sont contrastées plus le changement peut être grand et radical. Pour D, la situation idéale ce n’est pas qu’un tsadick soit marié avec une tsadecket, la situation idéal est qu’un tsadick soit marié avec une rachaa ou vice versa, par ce que le mariage doit être l’occasion de l’ouverture vers une créativité toute autre, comme la sortie d’Égypte était l’ouverture vers un changement radical. (Le talmud dans baba Metsiah 84b dit explicitement que l’auteur du Zohar, rabbi Eliezer le fils de rabbi Chimon bar Yochai était marié avec une rechaa (une femme perverse)-cf. Maharsha-). Ce n’est que lorsque ce type de mariage échoue, que D permet comme second choix, de marier des conjoints qui se ressemblent plus, par ce que dans le second mariage la flexibilité des époux est amoindrie.
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