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Writer's pictureRav Uriel Aviges

Zohar

"La mitswah la plus dure à accomplir c'est ce réjouir pendant les jours de fête et les repas du chabath"

Le gaon de vilna


Et maintenant une citation de Proust dans la recherche du temps perdu

"Certes, ce qui palpite ainsi au fond de moi, ce doit être l'image, le souvenir visuel, qui, lié à cette saveur, tente de la suivre jusqu'à moi. Mais il se débat trop loin, trop confusément; à peine si je perçois le reflet neutre où se confond l'insaisissable tourbillon des couleurs remuées ; mais je ne peux distinguer la forme, lui demander, comme au seul interprète possible, de me traduire le témoignage de sa contemporaine, de son inséparable compagne, la saveur, lui demander de m'apprendre de quelle circonstance particulière, de quelle époque du passé il s'agit.

    Arrivera-t-il jusqu'à la surface de ma claire conscience, ce souvenir, l'instant ancien que l'attraction d'un instant identique est venue de si loin solliciter, émouvoir, soulever tout au fond de moi? Je ne sais. Maintenant je ne sens plus rien, il est arrêté, redescendu peut-être; qui sait s'il remontera jamais de sa nuit? Dix fois il me faut recommencer, me pencher vers lui. Et chaque fois la lâcheté qui nous détourne de toute tâche difficile, de toute œuvre importante, m'a conseillé de laisser cela, de boire mon thé en pensant simplement à mes ennuis d'aujourd'hui, à mes désirs de demain qui se laissent remâcher sans peine.

    Et tout d’un coup le souvenir m’est apparu. Ce goût, c’était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l’heure de la messe), quand j’allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m’offrait après l’avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d’autres plus récents; peut-être parce que, de ces souvenirs abandonnés depuis si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s’était désagrégé; les formes - et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot - s’étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d’expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des autres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir."  

J’ai cite en exergue ce texte de la recherche du temps perdu et cette citation du gaon du vilna, je pense que c’est important de les lire, par ce que ce passage du Zohar montre  que le premier texte explique le deuxième.

Voici le passage du Zohar que l’on avait étudié en cours et ma traduction et mon interprétation paragraphe par paragraphe.

Le mot bereshit veut dire il a créé deux, bara  chetei , ce sont les deux chabats, c’est par ce concept de la duplicité du chabath que l’on peut comprendre le verset “et les enfants d’Israël garderont le chabath, pour faire le chabath”, a première vu ce verset se contredit car on ne peut garder que ce que l’on a déjà, par contre  faire le chabath veut dire que l’on crée quelque chose de nouveau, “faire le chabath” et “garder le chabath” est une contradiction, on doit donc en déduire qu’il ya deux chabath . Ailleurs le Zohar montre une contradiction similaire entre le fait de garder chabath qui est mentionne dans les deuxièmes table et celui de se souvenir du chabath, car se souvenir implique que l’on a oublie le chabath, puisque que l’on a besoin de s’en rappeler, alors que garder chabath cela veut dire que le chabath est en nous, et que l’on ne peut pas l’oublier, on ne peut que le garder encore une fois on est oblige de penser qu’il y a deux chabath, mais que sont ces deux chabath?.

En fait cette contradiction se retrouve dans le verset  que nous lisons dans la kidouch qui dit que “le sixième jour le ciel et la terre étaient termines”, mais le verset  continue en disant que ”c’est les septièmes jours que d’ a termine la création du monde”, le verset semble ce contredire.

 C’est ici que s’explique le double aspect du chabath, le Tana devei eliaou qui est un livre attribue a eliaou le prophète, qui est un livre de clef pour comprendre le Zohar, dit que “le septième jours D était comme un riche qui était content de son argent.”  Ce qui veut dire que D aurait pu continuer à créer des choses dans le monde, mais en s’arrêtant il a décidé d’être heureux de ce qu’il avait créé, de laisser le monde dans une stabilité ou le salut créatif de l’ex nihilo s’arrête, pour laisser place au renouveau de l’eternel retour, au recommencement da capo.

C’est ce que d’ demande aux juifs le chabath, c’est de s’arrêter pour se souvenir, et par le souvenir de recréer ce qui est en nous.   

Il a été mentionne deux fois chabath une fois en rapport a la chehinah suprême, et une fois en rapport a la chahina inferieure, le verset dit et les enfants d’Israël garderont le chabath “pour leur générations”, qu’est ce que cela veut dire? Le mot génération est à prendre ici dans le sens de résidence, les enfants d’Israël feront résider le chabath en eux, heureux est celui qui fait résider le chabath dans les deux parties du cœur, celle qui remplie et celle qui se fait remplir, et par la même le mauvais penchant qui est la dessecration du chabath s’enfuit de lui. Le verset continue “comme une alliance éternelle”, c’est le juste sur lequel réside le chabath sur les deux parties du cœur, celle qui remplie et celle qui se fait remplir.

Le Zohar ici continue a expliquer que d’une part le chabath est en nous, et que d’autre part le chabath  est aussi attribué a D, et que c’est en ce sens que c’est une alliance avec lui, cela veut dire que le juif a la capacité de faire résider sur lui la présence de D , uniquement en faisant un retour sur lui même, et par ce retour il peut faire fuir complètement le mauvais penchant. Le tsadik peut arriver à faire résider en lui la présence divine en retournât sur lui même, par contre celui qui n’est pas tsadik il doit faire appelle au souvenir des générations antérieures, pour faire résider cette pensé en lui dans un premier temps.

Ce que le Zohar veut dire c’est que l’homme doit se souvenir du bien qu’il a en lui et le revivre le jour du chabath pour que ce bien qu’il a fait durant la semaine devienne un partie de son âme et qu’il puisse l’intégrer en lui pour se transformer lui même, et enlève le mauvais penchant, qui est la desecration de la présence de d’qu’il y a en nous.

Le Zohar ailleurs dit que les trois repas du chabath correspondent aux trois patriarches, le premier repas du vendredi soir est lie a Itzhak, et la mitswah est de se rappeler de toutes les mitswoth qui impliquaient un acte de puissance et de domination de soi, et de manger et de boire et de se délecter le plus possible, comme pour se féliciter du bien que l’on a fait qui correspond ces l’attribut de Isaac pendant la semaine, mais aussi pour s’identifier a ce bien que l’on a fait dans ces mitswoth,  et s’identifier a ce bien que l’on a fait, pour que cela ne soit plus un acte de violence contre nous même mais un acte ou l’on se reconnait soi même. C’est l’idée de se souvenir du chabath pour garder le chabath c’est a dire se souvenir du bien que l’on a fait pour qu’il devienne une partie de nous, a l’image de D qui s’est arrêté le septième jour, pour intégrer le monde comme un tout, ou tout peut revenir, c’est par l’arrêt du nouveau que l’univers peut avoir une essence.

Le Zohar dit que le chabath matin l’homme doit se souvenir des mitswoth qu’il a fait qui le lie a Abraham c’est a dire aux mitswoth liées a la emounah et a la bonté, et que a seoudah chelichith il doit se lier par ce même retours et ce même souvenir a yaacov, c’est a dire au chose qu’il a fait pour se dépasser lui même, comme yaacov qui s’est battu contre l’ange, et la repas de melaveh malkah l’homme doit célébrer les mitswoth qui ont un lien avec le roi David c’est a dire toutes les actions sociale et politique qu’il a fait dans l’intérêt de la communauté en général.

“Les enfant d’Israël ce sont les deux reins la victoire et la gloire les enfants du grand père Israël la colonne du milieux, les 3 sets que le verset mentionne ce sont les trois patriarches qui sont le symbole de la triple délectation du chabath, et un fleuve sort de  (l’éden) la délectation pour abreuver le jardin, il y a deux types de fleuves, il y a le fleuve appelle le fleuve de la division et il y a le fleuve appelle le fleuve des origines,  la délectation suprême, c’est sur elle qu’il est dit personne ne l’a vu seul D la connait, ce fleuve du retour a l’origine, c’est le vav, le crochet des six sphères, qui sort de la délectation suprême qui est le aleph (la royauté) , et il passe entre le père et la mère (la sagesse et l’intuition), et il passe pendant 500 ans jusqu’a ce qu’il arrive au sept du juste, et de l’a il abreuve le jardin  qui est la présence divine qu’il ya en nous , la chehinah inferieure, méritant est celui qui fait résider le chabath en lui! puisque c’est l’essence de son propre cœur! et par la même il rejette la dépression des reins et la colère de la rate.

Ici le Zohar rentre plus en détail dans le fonctionnement du souvenir du retour a l’origine et au paradis qui ne peut être qu’un paradis perdu, c’est dire que la perfection et le désir de sainteté et la force d’apprécier le bien qu’il y a en nous nous échappe absolument, ce retour a l’origine ne peut être qu’une douleur nostalgique de la vison d’un paradis perdu, ou d’un acte manque, car la perfection la quelle l’âme essaie de tendre est inaccessible, toute action humaine est impure, mais il y a en nous la volonté d’une pureté originelle, c’est pour cela que ce n’est qu’a travers une délectation physique que l’on peut tenter de revenir a ce jardin d’éden perdu pour toujours. Si le Zohar parle de trois repas de délectation le chabath, les kabbalistes tardifs insistaient même pour trois rapports sexuels lors des trois moments du chabath pour se permettre de revenir au désir de pureté de soi.

Le Zohar identifie deux mouvements dans la mécanisme de la mémoire, il y a un mouvement de retours a l’origine qui s’accompagne en retours d’un mouvement de multiplication et de division, c’est a dire que les sensations, sont morcelés dans le souvenir, et que le morcèlement permet une relecture du souvenir et de l’action en la magnifiant et en la rendant par la souvenir proche de l’acte idéalement parfait symbolise par le sept du juste qui est le nombre parfait, par exemple au moment ou je fait la prière ou je donne de la tsedakah je ne peut pas vivre la perfection de mon acte, on a du mal a sentir la proximité avec d’que procure la mitswah sur le coup, mais dans le souvenir je peux magnifier mon action, et m’identifier a elle de manière a faire résider en moi la présence divine, c’est ce que le Zohar appelle “abreuver le jardin de la présence divine inferieure ”c’est a dire faire naitre en soi de la pureté par le souvenirs, ensuite le jardin peut faire pousser de nouveaux fruits, puisque je me suis identifié a cette pureté.

Je ne veux pas entrer dans l’analyse des sephirot pour le Zohar, je vais simplement donne l’idée général que pour le Zohar les sephirot n’existent pas vraiment elles n’ont pas d’essence réelles, elles sont des concepts imaginaire qui permettent a l’homme de s’identifier a une perfection qui serait inatteignable sans ce morcellement, c’est dans ce sens qu’ici que le Zohar parle du crochet des 6 sphères qui permet le souvenir et l’accès au paradis perdu.

Les trente neuf travaux interdits le chabath correspondent au trente neuf coups que l’on donne a celui qui transgresse un interdit de la torah, ce sont les dix coup qu’Adam a reçu et les dix qu’Eve a reçu, et les dix reçu par le serpent, et les neufs de la terre, c’est pour cela que les maitres de la Mishna on dit on ne reçoit pas coup de bâton le chabath, car les interdits du chabath pardonne les fautes des juifs come les coups de bâton.

En fait les coups de bâton sont la pour que l’homme se retrouve lui même, comme Maïmonide le dit, “tout homme, au fond de lui, veut garder les préceptes de la torah mais le mauvais penchant qui est extérieure a l’homme comme le serpent biblique l’empêche de garder les mitswoth”, les coups ont pour but de faire revenir l’homme a lui même, comme les coup reçu par Adam qui doit travailler pour avoir une substance, ou Eve qui soufre dans l’enfantement, et qui ne sont la que pour ramener l’homme a lui même, et le mettre dans une dépendance oblige envers d’, pour qu’il revienne a sa spiritualité, et le chabath qui est un retours sur soi même, apporte le même résultat, c’est pour cela que le gaon de vilna disait que celui qui mange et qui se délecte beaucoup le chabath a plus de mérite que celui qui jeune mille jeunes. Ailleurs le talmud dit celui qui se délecte le chabath on lui accorde les désirs de son cœur, c’est adire qu’il reprend possession de ses propres désirs, et il réapprend à voir ce qu’il veut vraiment.

“La Mishna dit les sorties interdites du chabath sont deux, c’est le fait de déraciner et de poser quand on le fait dans un même mouvement, celui qui déracine un objet de son endroit et il le pose a l’extérieure de son endroit, c’est comme si il déracinait l’arbre de vie qui est le signe de l’alliance, la circoncision, et il le pose dans un endroit étranger,  celui qui fait cela entraine que son âme se déracine de son domaine, et qu’il la pose dans le domaine autre qui est la rate et le foi.”

La torah interdit de déplacer un objet d’un domaine a un autre le chabath, la torah dit que les juif doivent s’arrêter et s’assoir le jour du chabath pour ne pas sortir de leur endroit, cela veut dire que l’homme doit être attaché a sa nature propre qui est avant tout spirituelle, car pour le Zohar l’âme humaine a pour essence première la soif de D.

Le Zohar continue

“celui qui par contre sort de son essence et déracine l’objet de son endroit c’est comme si il avait déracine l’arbre de vie en lui, qui est pour le Zohar la sexualité et c’est comme si il avait mis sa semence dans un endroit interdit, celui qui fait ca déracine son âme et se met sous la domination de la colère (la rate) et de la dépressions (la bile) (qui sont les deux opposes des enfant d’Israël qui sont l’étude (netsah, la victoire ou l’éternité), et la prière (hod la gloire) qui sont les gardiens du chabath comme le Zohar l’avait dit plus haut). C’est ce qui entraine que les juifs ont été déracine de la terre d’Israël pour se retrouver dans le domaine publique, qui est l’exil, car c’est ainsi que celui qui fait entrer le signe de l’alliance sacrée de la circoncision dans le domaine étranger, il entraine que saturne qui est la dépression, se lie avec le soleil qui est la femme hystérique. Sur saturne il est dit dans la torah le puis est vide il n’a pas d’eau mais il est plein de serpent et de scorpions, c’est la famine la soif, la jalousie la mort et l’obscurité, et c’est l’exil d’Israël, c’est pour cela que lorsque l’on est sous l’influence de saturne (le samedi), il faut faire un changement radical, et c’est ce que nous venons d’expliquer.”

Le Zohar veut dire qu’il n’y a pas de différence essentielle entre la colère d’un cote et l’étude de l’autre, ou entre la prière et sont opposées la dépression, en fait, ce sont deux mécanismes équivalents et tout dépend du point de départ. Si la personne reste liée a elle même, c’est dire a sa véritable volonté propre, sa volonté d’être, alors la colère va devenir étude et sagesse, et la dépression va devenir prière, par contre si un homme n’est pas en paix avec lui même et qu’il n’est pas enracine dans son endroit qu’il ne garde pas le chabath, qu’il n’a pas conscience de la perfection qu’il y a en lui alors, son étude va devenir de la rage et de la colère, et sa prière de la dépression.

La Zohar entreprend une analyse du mazal de saturne qui est celui de chabath et du mazal du soleil qui est celui du dimanche, et du lien entre le féminin et le masculin.

Le talmud dans chabath dit “celui qui est né dans le mazal de saturne c’est celui qui fait beaucoup de plans et de projets qui ne marche jamais, mais d’un autre cote tout les plans que l’on fait contre celui qui a ce mazal sont toujours annules et ils ne marchent jamais”. En d’autre termes saturne qui est le mazal du chabath c’est le mazal de l’illusion de la pensée qui se détache de la réalité, c’est ce que le Zohar dit c’est le puis sans eaux, si quelqu’un ne garde pas chabath c’est a dire qu’il n’utilise pas le samedi pour en faire dernier jour de la semaine ou l’on ne fait pas de plan du tout, puisque l’on se détache vers la spiritualité, c’est le jour du souvenir qui est le contraire du plan et du projet, si quelqu’un ne fait pas cela et qu’il ne respecte pas chabath, alors, les plans que l’on fait le samedi  sortent l’homme de son endroit et de sa réalité spirituel première, ce qui apporte l’homme de la dépression. Cette dépression amène le dimanche  (le mazal du soleil), pour le Zohar le mazal du soleil du dimanche c’est le mazal de la femme hystérique. Créant ainsi l’alliance négative de la colère et de la dépression.

 Le samedi pour le Zohar est le mazal masculin du souvenir, puisque male et souvenir en hébreux sont le même mot, pour le judaïsme l’homme et la femme sont séparées par toute la semaine la femme étant le début et l’homme l’aboutissement, alors que pour le christianisme, l’homme et la femme sont liées le samedi amène le dimanche qui est la finalité de la semaine, pour le Zohar cette continuité de la masculinité dans la féminité est négative, car c’est une émasculation, l’homme n’ayant plus pour but que de séduire la femme, et la femme comme finalité d’elle même c’est l’hystérie, c’est pour cela qu’a cette vision chrétienne de la femme hystérique le Zohar oppose la femme comme mère de toute vie c’est dire comme l’origine de l’existence, le premier jour de la semaine, et l’homme saturnien comme s’ouvrant sur un souvenir qui tend a revenir au début sans jamais y parvenir, ce qui reprend toujours l’idée de paradis perdu qu’est la mère, et la volonté du retours infinie a elle, c’est dans cette écartement que peuvent naitre les enfants d’Israël qui sont la prière et l’étude. (C’est aussi l'explication du passage de Nahmanide qui dans la parasha de la semaine explique qu'il faut rejeter la mère pour prendre les enfants qui sont les 6 attributs divin et que c'est l'essence allégorique de la mitswah qui commande de pas prendre la mère des oiseaux avec les enfants.)

“Ce changement radical c’est la parole profane, qui est interdit le chabath, et lorsque la femme hystérique ne trouve plus de place pour résider,(puisque l’on a fait le changement radical de la coupure) alors elle s’enfuit comme l’esclave d’Abraham sur la quelle il est écrit c’est devant sarai ma maitresse que je m’enfuis. la rate, la dépression sur elle il est dit “enlève ta chaussure de tes pieds ”c’est la chaussure sale de la goute pourrie (le sperme), car l’endroit sur lequel tu te trouves est une terre sainte c’est le chabath, et sur elle (le chabath)la présence divine a dit j’ai enlevé mes habits comment pourrais je les remettre sur moi, je me suis lave les pieds comment pourrais je les salir”.

Apres avoir critique le christianisme qui est la civilisation de la femme hystérique, le Zohar s’en prend à l’islam, symbolise par hagar la mère d’ishmael, qui est la civilisation de la dépression masculine. Cette dépression viens du fait que l’homme garde conscience de sa matérialité première, et qu’il n’accepte pas une spiritualité transcendante qui dépasse la matière et le corps comme étant l’essence de la masculinité, le Zohar explique que dans la vision de Moshe dans le buisson ardent d’demande a Moshe d’enlever ses chaussures par ce que “la terre sur la quelle il se trouve est sainte”, pourquoi la terre est elle sainte? Par ce que la véritable terre de l’homme c’est le chabath, la ou l’homme se détache de la matière et de la réalité, l’homme n ‘a pas pour essence le sperme mais le paradis perdu de la mère. C’est ce que le Zohar continue d’expliquer; la gemarah dans berahot explique au nom de rabbi chimon bar yohay que lors de la vison du buisson ardent, D’a voulu se dévoiler complètement a Moshe, comme le Zohar dit “la présence divine a dit: “j’ai enlève mes habits comment pourrais je les remettre”, mais ensuite lorsque Moshe a voulu voir la face de D, Hashem n’a pas voulu, il ne lui a laisse voir que l’arrière de D, pourquoi au début D’s’est dévoilé entièrement et pourquoi ensuite il s’est cache?, c’est a cette interrogation que le Zohar répond en citant  le verset du quantique des quantique, si un homme a vu une foi une femme a poile, alors il cherchera toujours a la revoir a poile, c’est ce que la chehinah lehavdil a fait a Moshe elle s’est montre a lui toute nue en créant chez lui un désir qu’il ne pouvait plus assouvir, et qu’il va chercher tout le temps a combler, en voulant revoir le visage d’Hashem. C’est ca la terre sainte sur laquelle Moshe se dresse qui l’oblige à enlever ses chaussures!, ce désir de d’est en l’homme c’est sa véritable essence! C’est le chabath, c’est pour cela que le paradis ne peut pas être un orgasme sensuel, car l’homme (surtout le male) est essentiellement étranger à la matière. Les musulmans enlèvent leur chaussures en allant a la mosquée par ce qu’ils croient que la sainteté vient de la mosquée, ou réside D, par respect ils enlèvent leurs chaussure, ils pensent que Moshe était sur une terre sainte par ce que D’s’y est dévoilé, et que Moshe qui est un être spermique ne peut se présenter devant d’qu’en écrasant complètement face contre terre, mais le Zohar dit que la vérité est tout autre, l’homme dépasse par son âme la matérialité de la terre et la spiritualité des anges, la sainteté est en lui, et cette sainteté c’est le souvenir (zahor) du paradis perdu, il peut donc ce présenter devant d’avec ses chaussures si il le veut.

“C’est pour cela que l’homme doit changer le chabath ses habits et allumer des lumières et manger différemment, et il faut qu’il rajoute  du profane vers le  saint, et tout celui qui rajoute de la sainteté au chabath on lui agrandit son âme supplémentaire, et tout celui qui amoindrit le temps du chabath on lui amoindrit son âme supplémentaire d’ nous en préserve.”

L’âme supplémentaire du chabath c’est l’âme que l’on se rajoute soi même, si je me remémore des bonnes actions que j’ai fait et que je m’identifie a elles alors elle deviennent une partie de moi, et la semaine prochaine j’aurais un niveau supérieur de spiritualité, c’est pour cela aussi qu’il faut se rappeler toute la semaine du chabath, et plus un homme fait entrer le chabath dans la semaine plus son âme supplémentaire sera grande, par contre, moins il le fait moins son âme supplémentaire sera grande, D nous en préserve.

Le harizal disait que c’est une segoulah d’étudier ce passage du Zohar pour avoir la réussite dans tout ce que l’on fait.

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